Après avoir inauguré le porte-conteneurs "Jules-Verne" et visité le MuCEM, le Président de la République a tenu un discours de plus d'une demi-heure à Marseille.
Le Président de la République a commencé par demander pardon pour son retard de 5 mois, à cause des événements au Mali. Puis il a souligné le succès de Marseille Provence 2013. "La culture a joué son rôle de lien entre les génération" dans une ville où "rien n'est vraiment pareil aux autres villes".
Ensuite, François Hollande a estimé que la politique menée par le gouvernement dans la deuxième ville de France pour lutter contre l'insécurité commençait à donner des "résultats", assurant qu'il n'y aurait "aucune faiblesse". "Il n'y aura (...) aucune faiblesse, aucune indifférence, aucun relâchement. Face à la loi de la force, nous imposerons la force de la loi. Et je peux vous le dire, elle l'emportera", a déclaré le président, lors de son discours d'inauguration du Musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée (MuCEM). "Il y a eu l'année dernière 19 homicides, avec une chronique qui est toujours la même: 20 en 2011, 17 en 2010, 18 en 2009. Sinistre succession de drames... Eh bien ça doit s'arrêter," a-t-il dit, ajoutant que Marseille pouvait "compter sur la solidarité de la Nation".
"Le ministre de l'Intérieur a pris les dispositions nécessaires, qu'il ne faut jamais regarder comme suffisantes, mais qui marquent une rupture après 400 suppressions d'emplois ces cinq dernières années", a poursuivi François Hollande, évoquant l'affectation de 230 policiers et gendarmes dans deux zones de sécurité prioritaires, "auxquels s'ajoutent trois forces mobiles et le déploiement de la vidéo-surveillance". "Nous avons des résultats. Premier signe d'une évolution: les atteintes aux biens ont diminué de plus de 7% depuis le début de l'année, 15% même pour les cambriolages,
9% pour les vols à main armée. Alors poursuivons cette action", a lancé le président.