Enquête anti-terroriste: un militaire basé à Toulon toujours en garde-à-vue

Trois hommes, dont un officier marinier basé à Toulon, étaient toujours en garde à vue jeudi 20 juin dans le cadre de l'enquête anti-terroriste sur la cellule islamiste du "groupe de Cannes" démantelée en octobre dernier.

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L'un d'eux, le militaire, est le frère d'un homme soupçonné d'être parti combattre aux côtés des islamistes opposés à Bachar al-Assad en Syrie, a-t-on précisé de sources policière et judiciaire. 
Les enquêteurs de la sous-direction anti-terroriste (Sdat) de la PJ et de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) cherchent à savoir si ces hommes ont pu apporter une aide au départ de ce combattant islamiste ou lui apporter un soutien matériel, a-t-on ajouté.

L'officier marinier basé à Toulon est âgé de 23 ans tandis que les deux autres hommes, tous les deux connus de la justice pour des affaires de droit commun, ont 26 et 29 ans, a-t-on précisé de source judiciaire. Ils sont tous les trois entendus en garde à vue par les enquêteurs anti-terroristes en région parisienne, a-t-on ajouté.
Un autre officier marinier basé également à Toulon avait été interpellé lundi 17 juin mais sa garde à vue a été levée, a-t-on précisé.



L'attaque à la grenade, le 19 septembre dernier, d'une épicerie juive à Sarcelles  (Val-d'Oise) avait conduit au démantèlement d'une cellule islamiste composée de personnes ayant pour certaines d'entre elles le profil de délinquant convertis à "l'islam radical".

Le coup de filet d'octobre avait été marqué par le décès du chef présumé de cette cellule, Jérémie Louis-Sidney, abattu à Strasbourg par la riposte de policiers sur lesquels il avait tiré alors qu'ils venaient l'arrêter. Outre les arrestations, l'enquête a permis depuis de découvrir de nombreux éléments
susceptibles d'entrer dans la composition d'un "engin incendiaire similaire à ceux utilisés lors de la vague d'attentats commis par le GIA en 1995 et 1996".

Les enquêteurs pensent que plusieurs des suspects poursuivis dans ce dossier ont participé à la mise en place d'une filière visant à rejoindre des groupes armés à l'étranger pour y mener le jihad. Les spécialistes estiment que plusieurs dizaines de Français se sont rendus ou ambitionnent de se rendre en Syrie. 
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