Les deux éléphantes soupçonnées d'être tuberculeuses doivent quitter ce jeudi après-midi le zoo de Lyon pour la propriété de la famille Grimaldi à Peille dans les Alpes-Maritimes.
La princesse Stéphanie de Monaco avait proposé, début avril, de recueillir Baby et Népal, les deux éléphantes, dans la propriété de sa famille à Roc Agel, assurant au préfet du Rhône qu'elle s'occuperait des deux bêtes.
Il est impossible de savoir à quelle heure exactement les éléphantes quitteront le zoo du Parc de la Tête d'Or ce jeudi dans des containers spéciaux car, selon Claire-Cécile David du service de presse de la Ville de Lyon: "on est sur du vivant et les soigneurs les feront monter dans les caissons au moment où ils pensent que c'est le mieux".
"C'est d'autant plus imprévisible que les éléphantes peuvent mettre 15 minutes comme une demi-heure ou trois heures pour monter dans le caisson", a-t-elle ajouté.
L'arrivée du camion et des caissons dans lesquels voyageront Baby et Népal a fait le buzz mercredi en fin d'après-midi, certains médias, dont Lyon people, n'hésitant pas à dire que les autorités "semblaient avoir avancé le jour de départ des éléphantes".
Une information aussitôt démentie par la Préfecture du Rhône selon laquelle le départ des deux éléphantes restait prévu jeudi après-midi.
Le zoo sera fermé au public toute la journée. Nombre de télévisions nationales et autres médias ont sollicité la Ville de Lyon pour suivre l'événement en direct.
Sur Facebook, la mobilisation et le soutien continuent :
Selon Gilbert Edelstein, directeur du cirque Pinder, auquel appartiennent les éléphants, sa fille, Sophie Edelstein, sera présente au côté de Stéphanie de Monaco au Parc de la tête d'or.
Une information que la principauté n'a pas confirmé, cette dernière indiquant simplement que ni Albert de Monaco ni son épouse Charlène ne seraient là.
Au terme d'une assez longue procédure judiciaire et d'un débat médiatique animé - Brigitte Bardot avait même menacé de renoncer à la la nationalité française - les deux éléphantes ont finalement échappé à l'euthanasie, demandée par le préfet en raison des risques auxquels les pachydermes exposaient soignants et visiteurs.