Les premiers jours du Festival d'Avignon

Le Festival d'Avignon a démarré le 5 juillet. Le début de cette 67e édition, a notamment été marqué par l'inauguration de la FabricA. la mise en scène du texte de Peter Handker par Stanislas Nordey et la révélation Julien Gosselin.

La FabricA

La FabricA est un nouveau lieu de répétitions et de résidence du Festival d'Avignon. Il permettra d'accompagner les artistes dans leurs créations, d’accueillir de grands spectacles et de renforcer, toute l’année, le lien du festival avec son territoire et son ouverture à tous les publics. 8.000 personnes ont participé à son inauguration au début du mois et assisté au spectacle proposé par le Groupe F.

"Les Particules élémentaires" de Julien Gosselin

Le jeune metteur en scène de 26 ans a adapté le texte de Michel Houellebecq. "Je dois d’abord dire que je suis un fou de Michel Houellebecq. Dans un premier temps, j’ai voulu m’attaquer à Lanzarote, un récit de voyage paru en 2010, qui annonçait en quelque sorte Plateforme. Mais Les Particules élémentaires constituent sans doute son oeuvre majeure, la plus évidente. La littérature de Michel Houellebecq est caractérisée par une langue, bien entendu, mais aussi par une pensée, qu’il me paraissait un peu fou, en tout cas très excitant, de transposer au plateau. Paradoxalement, si Les Particules élémentaires paraissent au premier abord extrêmement difficiles à mettre en scène, il s’agit d’un texte au potentiel théâtral très fort", extrait de son interview réalisée par Renan Benyamina du festival d'Avignon.

"Par les villages" de Stanislas Nordey

Le public a découvert l'un des artistes associés de cette année 2013, en 1988 dans le Off avec sa version de "La Dispute" de Marivaux. Stanislas Nordey met à Avignon, pour la première fois un texte de Peter Handke. " Peter Handke fait partie de ma mythologie personnelle. C’est en effet adolescent que j’ai découvert certaines de ses oeuvres, comme La Femme gauchère ou encore L’Angoisse du gardien de but. Plus tard, j’ai choisi pour livre de chevet Par les villages. C’est un livre qui, depuis, m’accompagne dans la vie et auquel je reviens sans cesse. Je lisais régulièrement cette pièce sans intention, jusqu’à ce qu’Hortense Archambault et Vincent Baudriller me proposent d’être l’un des deux artistes associés de l’édition 2013 du Festival d’Avignon. J’ai alors commencé à réfléchir à un texte qui pourrait résonner dans la Cour d’honneur du Palais des papes et Par les villages s’est imposé", explique-t-il.

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