Il ne s'agissait pas de deux quadragénaires et de leurs deux enfants, mais de deux couples d'une quarantaine d'années, originaires de la région.
Les disparus du Verdon, deux couples et non une famille comme indiqué initialement, se sont manifestés auprès des gendarmes samedi après-midi, expliquant qu'ils s'étaient perdus et étaient rentrés chez eux, a-t-on appris auprès de la préfecture du Var.
Originaires de la région de Manosque (Alpes-de-Haute-Provence), ces quatre personnes étaient parties en canoë jeudi sur le lac de Sainte-Croix, au départ d'Aiguines et n'avaient plus donné signe de vie depuis, entraînant la mise en place d'un important dispositif de recherches.
"C'est l'amie d'un des couples qui a alerté les gendarmes et a donné les coordonnées" d'une des femmes portées disparues, a précisé à l'AFP la procureure de la République
deDraguignan, Danielle Drouy-Ayral.
"On l'a contactée, elle s'est déplacée à Aiguines où elle a été entendue par les gendarmes. Elle a reconnu que c'était elle et ses amis qui avaient abandonné le canoë après avoir eu un souci de navigation et s'être disputés", a-t-elle ajouté.
"Pris de panique", ils ont emporté pagaies, gilets et bidons, "ont emprunté la piste et sont rentrés chez eux", a raconté sur les lieux le capitaine de gendarmerie Frédéric Del Aguila, qui a salué ce "dénouement heureux".
"Un peu inquiets des conséquences que ça aurait pu avoir, ils ont renoncé à se manifester", selon la procureure, soulignant qu'il n'était pas possible d'engager de poursuites judiciaires à leur encontre.
Depuis l'alerte donnée jeudi vers 21H par le loueur du canoë, s'inquiétant de leur absence, une quarantaine d'hommes, appuyés par un hélicoptère, étaient mobilisés, notamment une équipe de maître-chiens, des équipes de plongeurs équipés de sonars et d'autres secouristes fouillant les rives et sentiers proches du lac.