Le porte-avions Charles de Gaulle et ses avions de combat embarqués reprennent la mer pour effectuer une période de qualification et de préparation opérationnelle en Méditerranée, annonce le Ministère de la Défense.
Des entraînements de jour comme de nuit
Cette sortie à la mer sera consacrée à la formation et à la qualification des jeunes pilotes de chasse de la marine nationale dans la pratique spécifique des phases de catapultage et d’appontage depuis un porte-avions. A ce titre, certains des plus jeunes pilotes effectueront lors de cette sortie leur tout premier appontage sur le pont du Charles de Gaulle. Aux commandes d’avions de combat Rafale, Super-Etendard Modernisé et d’avions de guet aérien Hawkeye, l’ensemble des pilotes de la force de l’aéronautique navale (composante aéronautique de la marine nationale) effectueront quotidiennement, de jour comme de nuit, des vols d’entraînement au combat depuis le porte-avions.C’est la première fois que le Charles de Gaulle quitte son port-base de Toulon après avoir achevé au mois d’août 2013 un important stage d’entraînement opérationnel ayant conduit à la qualification opérationnelle de tous les marins de son équipage (stage MECO et qualification complète du groupe aéronaval).
La force d'action navale
Le porte-avions Charles de Gaulle appartient à la Force d’action navale qui regroupe l’ensemble des bâtiments de surface de la Marine nationale à travers le monde. Ces unités sont réparties sur 10 ports : 4 en métropole et 6 outre-mer. La force d’action navale compte 96 bâtiments. Les aéronefs embarqués à bord du Charles de Gaulle appartiennent à la Force de l’Aéronautique navale qui regroupe l’ensemble des « marins du ciel » et aéronefs de la Marine nationale regroupés en trois composantes (avions de combat embarqués sur le porte-avions, hélicoptères et avions de patrouille de surveillance et d’intervention maritime. Implantés sur 4 bases d’aéronautique navale (BAN), cette forcecompte 5 000 « marins du ciel » qui mettent en oeuvre 211 aéronefs