Le 10 juillet 2012, le Marseillais était exclu du Tour de France et licencié dans la foulée par son équipe Cofidis. Un licenciement qui vient d'être reconnu comme abusif. L'épilogue d'une descente aux enfers pour le coureur cycliste qui aspire aujourd'hui à son retour dans le peloton professionnel.
Le vélo est son salut ! Durant cette année noire qu'il vient de traverser, Rémi Di Gregorio ne l'a jamais lâché, pédalant et pédalant encore sur ces routes provençales qu'il connaît par coeur ! Ce qui l'a fait tenir, l'espoir de retrouver un jour une équipe.
La première bonne nouvelle est tombée en avril dernier. Bien que toujours mis en examen dans cette affaire de dopage présumée, le coureur de 28 ans a été autorisé en avril dernier à reprendre la compétition. Ce qu'il a fait sans attendre, remportant même au passage cet été le tour de Bulgarie.
Autre bonne nouvelle : le Marseillais a obtenu le lundi 15 octobre la condamnation par le tribunal des Prud'hommes de Marseille de l'équipe Cofidis pour l'avoir licencié à la suite d'une affaire de dopage présumé sur le Tour de France 2012. Dans ses attendus, le jugement a considéré que l'ancien employeur n'avait pas apporté la preuve de la faute grave. Il lui est également reproché d'avoir nui à la renommée du coureur qui «aurait peut-être pris une dimension lors de ce Tour de France, si Cofidis avait fait montre de soutien et de solidarité envers son salarié au lieu de le sanctionner rapidement et sans preuve, en tentant de gérer le défoulement médiatique et populaire propre à ce genre d'accusations».
Rémi Di Gregorio vers un nouveau départ. Le coureur en est convaincu. Ne reste plus qu'à signer dans une équipe professionnelle. Des discussions seraient en cours. Reportage de Michel Aliaga et Valérie Bour.