Taubira pose la première pierre de la prison les Baumettes 2

La ministre de la Justice, Christiane Taubira, vient de poser la première pierre de la prison les Baumettes 2 ce jeudi après-midi à Marseille. A son arrivée, la Garde des Sceaux a été interpellée par une cinquantaine de gardiens de prison qui demandent du personnel supplémentaire. 

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C'est la ministre de la Justice qui a posé la première pierre de la prison des "Baumettes 2". Christiane Taubira a été accueillie par une cinquantaine de gardiens de prison qui réclament davantage de personnel (à l'appel d'une intersyndicale CGT,FO et UFAP). La ministre s'est arrêtée pour discuter quelques minutes avec eux, promettant une "séance de travail" et "un audit" national sur le problème. Le chantier va s'étaler jusqu'en 2017. La prison "Les Baumettes 2", située à côté des Baumettes, pourra accueillir 570 détenus dont 170 femmes. Elle aura une superficie de 23 000 m2.


A l'intérieur de la prison, elle a ensuite visité le chantier du futur bâtiment pénitentiaire, "Baumettes 2", qui comprendra des hébergements pour 300 hommes et 94 femmes, selon ses concepteurs, ainsi que des ateliers et "des jardins accessibles aux familles et aux détenus". Le coût des travaux, prévus pour durer jusqu'en 2016, est estimé à 100 millions d'euros. 
"C'est la troisième fois que je viens aux Baumettes et la septième que je viens à Marseille", a fait remarquer Mme Taubira, évoquant le très critique rapport sur les Baumettes remis en 2012 par le contrôleur général des lieux de privation de liberté.
Depuis, "nous avons poursuivi et accéléré les travaux" et "le chantier est mené tambour battant", a-t-elle dit, soulignant "un travail de qualité grâce à l'implication du personnel pénitentiaire".
"Le chantier sera livré dans les trois ans prévus", a-t-elle assuré, avant de détailler le programme gouvernemental "de 800 millions d'euros de rénovation des prisons".
"Nous allons fermer les places dans des bâtiments vétustes et ouvrir 1.197 places", a-t-elle précisé, en ajoutant qu'elle "essayait d'éviter" les partenariats public-privé (PPP) car "ce sont des crédits que l'Etat fait sur les générations futures".

Interrogée par ailleurs par la presse sur le titre raciste de Minute, la ministre a souligné encore que cette affaire "rompait le pacte républicain" car "c'est un
appel à la haine raciale qui concerne des millions de personnes". Mais "ce qui me réconforte, c'est la façon dont tous les Républicains se sentent
blessés par ces propos", a-t-elle dit, se félicitant que des "intellectuels, artistes et politiques" l'aient soutenue "au-delà des clivages partisans"
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"Le chantier sera livré dans les trois ans prévus", a-t-elle assuré, avant de détailler le programme gouvernemental "de 800 millions d'euros de rénovation des prisons".
"Nous allons fermer les places dans des bâtiments vétustes et ouvrir 1.197 places", a-t-elle précisé, en ajoutant qu'elle "essayait d'éviter" les partenariats public-privé (PPP) car "ce sont des crédits que l'Etat fait sur les générations futures". Interrogée par ailleurs par la presse sur le titre raciste de Minute, la ministre a souligné encore que cette affaire "rompait le pacte républicain" car "c'est un appel à la haine raciale qui concerne des millions de personnes".
Mais "ce qui me réconforte, c'est la façon dont tous les Républicains se sentent blessés par ces propos", a-t-elle dit, se félicitant que des "intellectuels, artistes et politiques" l'aient soutenue "au-delà des clivages partisans".

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