Le prince Albert II de Monaco et la princesse Charlène, ainsi que les princesses Caroline et Stéphanie, participent aux traditionnelles célébrations de la Fête nationale monégasque, temps fort du calendrier d'une principauté aux rues désertées par la tempête.
Sous une pluie drue et des rafales de vent, la ferveur populaire n'était pas au rendez-vous sur le "Rocher" qui surplombe la principauté, avec son imposant palais princier et la cathédrale où se maria la princesse Grace, mais aussi son fils Albert uni à la nageuse sud-africaine Charlène Wittstock en juillet 2011.
La "Fête Nationale" également appelée la "Fête du Souverain" est l'occasion pour la communauté nationale de célébrer "son identité et ses traditions", souligne le gouvernement monégasque. Monaco est une monarchie constitutionnelle qui repose "sur l'union étroite" du Prince et des Monégasques depuis sept siècles.
Dans la matinée, la famille princière a assisté à une messe solennelle d'action de grâce en la Cathédrale de Monaco, premier événement de la journée symbolisant l'attachement de l'Etat à la foi catholique.
Absente remarquée cette année, Charlotte, fille aînée de la princesse Caroline qui attend très prochainement la naissance de son enfant avec son compagnon, le populaire humoriste et acteur Gad Elmaleh.
Andrea Casiraghi était accompagné de son épouse colombienne Tatiana avec qui il s'est uni civilement le 31 août à Monaco. Le jeune homme, actuellement deuxième dans l'ordre de succession après sa mère Caroline, était accompagné de son frère Pierre et de sa demi-soeur Alexandra de Hanovre.
Les intempéries ont complètement bouleversé le volet militaire de la Fête nationale. Une remise de décorations et médailles aux carabiniers et au personnel s'est repliée sous une galerie de la cour d'honneur du Palais. Mais la prise d'armes et le défilé militaire au son de la fanfare des carabiniers du prince ont été annulés.
Le prince souverain, en grand uniforme, et son épouse la princesse Charlène, portant un élégant chapeau noir à larges bords, ont tout de même fait une apparition depuis les fenêtres du palais pour saluer de rares spectateurs.
La journée devait se terminer avec une soirée de gala, sur invitation du palais, avec une représentation de "L'Or du Rhin" de Richard Wagner, une fresque sur la lutte pour la possession de l'or et le contrôle du pouvoir qui en découle.