20 jours après l'incendie qui avait partiellement détruit le site, la préfecture des Bouches-du-Rhône annonce "le redémarrage partiel" de l'incinérateur de Fos-sur-Mer.
Des analyses jugées "bonnes"
Les analyses menées, à la fois "aux points de surveillance habituels, dans le cône de propagation des fumées, ainsi que dans des zones naturelles, agricoles, ou d'habitation et dans les établissements industriels situés à proximité du site", "ne montrent pas d'impact significatif des effets de l'incendie sur l'environnement",
précise la préfecture dans un communiqué au lendemain d'une réunion de la commission de suivi du site.
Le feu s'était déclenché le 2 novembre dernier dans l'unité de valorisation organique des déchets, qui permet leur transformation en électricité verte et compost. Il s'était ensuite propagé dans le centre de tri. En revanche, l'unité de valorisation énergétique traitant, par incinération, les déchets restants pour produire de l'énergie avait été globalement épargnée.
Cette unité n'ayant été que "partiellement touchée", "le préfet a pris la décision d'autoriser, sous conditions, le redémarrage partiel" de l'incinérateur, tout en imposant à l'exploitant "une surveillance accrue", en terme de sécurité et de suivi environnemental.
Maintenir une quantité de déchets normale
"La quantité de déchets qui doit être acheminée sur le site ne doit pas être supérieure à la capacité disponible de l'incinérateur", indique la préfecture, ajoutant qu'un bilan devra être effectué d'ici trois mois.
Cent-soixante personnes travaillent sur ce site exploité par EveRé, filiale de la société Urbaser, mis en service début 2010 après des années de polémique. Les ordures ménagères des 18 communes de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole (MPM), qui regroupe 18 communes, y sont traitées.