Les mères de famille de l'école élémentaitre National à Marseille ne décolèrent pas. Il y a quinze jours, au repas de midi, il y avait des asticots dans les assiettes de leur chères têtes blondes. Elles demandent une enquête sanitaire.
"Certains enfants ne veulent plus manger à la cantine. Ils sont traumatisés" Regroupées sous la banière de la FCPE, six mères de famille refusent de clore l'affaire. Selon elles, les tatas, employées de service chargées de la cantine, n'ont pas disbtribué les repas de substitution prévus en cas de défaillance alimentaire. Elles auraient laissé les enfants terminer leurs assiettes, sans sourciller. "Les enfants n'ont plus confiance. Des adultes leur ont laissé manger des vers"
Le six novembre, effectivement, la Sodexo livre un repas infesté de vers de farine. Si les plus petits ne s'en aperçoivent pas, les plus grands alertent les tatas. Qui à leur tour en informent l'agent de maîtrise. Mais il choisit de ne pas faire changer les plats incriminé... L'affaire fait à l'époque un petit scandale. Quinze jours après, les mères de famille réclament une enquête sur les conditions de stokage et de préparation des repas. Si la Sodexo a remboursé le repas incriminé, elles exigent des garanties pour l'avenir. La FCPE, fédération de parents d'élèves, envisage de porter plainte. Le repas, décidément, passe bien mal.