Hier, vendredi, la justice a ordonné l'expulsion des grévistes qui bloquent les dépôts de la Régie des Transports Marseillais depuis six jours. Des grévistes qui réclament notamment des augmentations de salaire et dénoncent la perte d'acquis sociaux.
Depuis lundi dernier, les chauffeurs de la RTM en grève bloquent les dépôts de bus du centre ville. Résultat pratiquement aucun bus ne circule depuis le début de la semaine.
Jeudi dernier la direction de la RTM a déposé un référé pour réclamer la levée des blocages . Vendredi, 6 décembre, le tribunal a estimé que la mise en place de barrages humains constitue une entrave à la liberté du travail.
Ce matin, samedi 7 décembre, la CGT a déclaré que la grève était toujours d'actualité mais en contre partie de la non intervention des forces de l'ordre et dans un souci d'apaisement elle pourrait lever les barrages demain, dimanche, en début d'après-midi. Un syndicat qui rajoute
nous maintenons la grève jusqu'aux assemblées générales de lundi matin à l'issue desquelles nous voterons , en espérant que la direction nous reçoive pour négocier sur les trois mêmes points
Le syndicat maintien ses trois revendications, la revalorisation salariale, les adaptations de postes des salariés seniors et la question des deux jours de congés supplémentaires en cas de fractionnement des vacances estivales .
La réaction de Karim Zéribi, PDT de la RTM interviewé par Jean-Louis Boudart et Alexandre Lepinay