Le tribunal de commerce de Paris vient de mettre en délibéré sa décision au 26 décembre.sauf repreneur de dernière minute, le lendemain de Noel, les salariés sauront si leur entreprise est en liquidation. LFoundry emploie 630 personnes.
Le tribunal de commerce de Paris rendra le 26 décembre sa décision - la liquidation judiciaire selon la CFDT - sur le sort de la LFoundry, usine de fabrication de
cartes à puce, à Rousset, près d'Aix-en-Provence.
La fabrique, rachetée à l'américain Atmel par l'entreprise allemande LFoundry en 2010, avait été placée en redressement judiciaire fin juin pour une période
de six mois.
"On va faire des actions, ça ne va pas s'arrêter là"
réagissait Jean-Yves Guérini responsable CFDT, selon lequel le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg "est un imposteur".
"On tue un outil industriel", a-t-il ajouté, évoquant "un drame social et un gâchis".
Les syndicats, reçus à deux reprises au ministère du Redressement productif, avaient estimé que le salut pouvait venir de l'ancien propriétaire, Atmel, auquel ils demandaient
de passer des commandes supplémentaires pendant environ un an, pour faire la jonction avec les nouveaux produits, prévus courant 2014, et pour lesquels l'usine de Rousset
a déjà un carnet de commandes.
De son côté, Atmel a assuré avoir rempli toutes ses obligations contractuelles et refusé de passer de nouvelles commandes, estimant que
Sur un autre front, la CFDT a déposé une plainte contre LFoundry, qui a entraîné l'ouverture d'une information judiciaire pour abus de biens sociaux par le parquetle site est devenu non compétitif en termes de prix, de qualité et d'autres critères
de Paris, après la disparition de 20 millions d'euros des comptes de l'entreprise.