Sébastien Ogier, le Gapençais bien aimé

Pour la première spéciale du 82e Rallye Monte-Carlo qui débute ce jeudi dans le Champsaur, Sébastien Ogier, l'enfant du pays aura les encouragements de toute la vallée, Car le champion du monde des rallyes y est particulièrement apprécié.

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Jean-Louis Milelli, son premier entraîneur de ski, se souvient du petit Ogier, à dix ans, "rentré au club des sports en poussins, dans un groupe où il y avait un très bon niveau, donc ça n'a pas été facile. Mais c'était un garçon très accrocheur, adroit, persévérant, et il a progressé. Il a fait de bons résultats dans les courses régionales et ça lui a permis d'obtenir facilement son diplôme de moniteur de ski".
Selon ce kiné passionné de sport, Ogier "a pris le relais de Luc Alphand (le skieur-pilote
de Serre-Chevallier) et avoir un champion du monde des rallyes chez nous, c'est un grand bonheur.

Toutes les Hautes-Alpes sont derrière lui et ça a joué aussi"


ajoute-t-il. Le soutien des entreprises locales a été crucial au début de la carrière d'Ogier, quand il fallait trouver de l'argent pour boucler les budgets.
Jean-Louis Milelli se souvient aussi des moments délicats, comme la cohabitation avec Sébastien Loeb chez Citroën:

"Il a bien géré les moments difficiles et s'il est là aujourd'hui, il le doit à cette force de caractère. Il a su rester très humble et on est toujours heureux de le voir quand il vient se ressourcer dans
son pays".


Michel Joubert dirige l'Ecole de Ski d'Orcières-Merlette, la station où Ogier est devenu moniteur: "C'était un garçon gentil, toujours prêt à s'investir dans le boulot, et les clients l'appréciaient énormément. La gestion des courbes, surtout en slalom géant, ça se retrouve dans la voiture. Mais c'est un garçon polyvalent, donc il aime aussi le snowboard, la randonnée et le hors-piste".
La notoriété d'Ogier ne peut que profiter à cette petite station de ski, reconnaît Joubert: "En 2008, les gens commençaient à parler de ses résultats en rallye. Maintenant, avec un titre de champion du monde, on est passés dans une autre dimension. Et ça fait toujours plaisir de le revoir avec l'anorak rouge et la médaille de moniteur".
Même son de cloche chez Patrick Ricou, maire d'Orcières et conseiller général, pour qui Ogier "est resté très simple, fidèle à sa vallée et à son village d'origine, Forest Saint-Julien. Nous avons fêté ensemble ses 30 ans et c'était une petite fête très sympathique. Il est sincère en amitié et toujours très abordable. Il avait des qualités naturelles et il a su y associer beaucoup de travail, car on n'arrive pas à ce niveau-là par hasard".


Champion de France de boules lyonnaises

C'est dans le gymnase de Saint-Bonnet-en-Champsaur qu'Ogier a fêté en décembre ses 30 ans et son premier titre de champion du monde. En toute discrétion, avec tous ses proches dont Eric Masse, son ex-partenaire dans l'équipe locale de boules lyonnaises.
"Je l'ai croisé quand il a été champion de France des moins de 23 ans, en doublettes", raconte Eric Masse. "Il était toujours gagneur, il n'avait jamais perdu, même les parties mal engagées. Il avait la rage, l'esprit de compétition. Il était parmi les meilleurs, et plutôt tireur, attaquant, que pointeur".

 

"Il passe de temps en temps au boulodrome pour nous faire un petit coucou, et il ne peut pas se retenir de prendre les boules pour faire des parties avec nous.

Toujours avec la même rage, même en amical". Autre avantage, selon le jeune entraîneur,
"les enfants du club de boules le connaissent comme champion de rallye, alors quand on leur dit qu'il a été champion de boules, c'est une motivation de plus pour eux".
Comme c'est mercredi après-midi, Lucas et Nolan, sept ans, sont là pour s'entraîner. Lucas a déjà chez lui "une casquette et un tee-shirt" du héros local car sa maman entraînait la doublette Sébastien Ogier-Alexandre Blanc devenue championne de France en 2003. Pour l'instant, Lucas et Nolan débutent dans ce sport-boules où il fautmêler adresse, précision et persévérance. Comme en rallye.
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