Ce jeudi matin, dans une centrale thermique bloquée, le maire de Gardanne, des élus du Front de gauche et des délégations de la CGT, majoritaire, sont venus soutenir les syndicalistes mis à pied par la Direction pour suspicions de harcèlement moral.
Depuis le 14 janvier, les salariés des ateliers sont en grève, mobilisés contre le plan de réorganisation du travail de la direction qui prévoit une vingtaine de suppression d'emploi, l'externalisation de certains services.
La direction considérant dans un communiqué "la forte dégradation de l'environnement du travail (...) conduit la direction de l'entreprise a réagir avec fermeté " a mis à pied deux délégués syndicaux pour suspicions de harcèlement moral.
Le conflit social tourne au bras de fer. Demain, la grève dans les ateliers semble devoir continuer.