Devant les Assises du Var, le procès de Régis de Camaret se poursuit. La parole est aux parties civiles aujourd'hui encore avec de nombreux témoignages de femmes qui martèlent que leur ancien entraineur de tennis a brisé leur vie.
Stéphanie Carrouget, une femme dévastée. Quand vient son tour à la barre De longues minutes s’écoulent avant qu’elle arrive enfin à parler. Là elle raconte : son rêve de petite fille de devenir championne. La gentillesse de Régis de Camaret à son arrivée au refuge un soulagement pour l’adolescente qui subissait des attouchements de la part de son beau père. Soulagement de courte durée ; dès son arrivée au club des Marres elle est violée pendant un an par celui qu’elle considérait comme son père de substitution.
"C'est toujours autant dur. Il pourrait y avoir 10 procès, ce serait pareil."
Difficile, très difficile aussi pour Karine Pomares. La jeune femme a enfoui sous des des strates et des strates comme elle le dit, le viol subi à l’age de 13 ans¨.
Elle a déménagé plusieurs fois pour fuir les cauchemars, combattre les envies de suicide. Ce viol l’a rattrapait sans arrêt. Il a gâché sa vie de femme jusqu’à ce qu’elle arrive a en parler à son mari et au juge d’instruction.
On nous fait justifier, répéter des choses qu'on a déjà répétées des dizaines de fois. On creuse dans la douleur. C'est à la limite de l'indécence".
L’avocat de Régis de Camaret en revanche est resté muet . Quant à L’accusé, il demeure impassible. Il aura la parole aujourd’hui.