L'entraîneur de l'OM n'a pas obtenu le report du match de vendredi contre Nice qu'il avait demandé. José Anigo déplore ce calendrier qui fait enchaîner des matches à 48 h d'intervalle et l'oblige à dépenser 50 000 euros en billets d'avion pour rapatrier des joueurs qui jouent à l'international.
L'Olympique de Marseille, par la voix de son entraîneur José Anigo, a de nouveau déploré mercredi de devoir jouer dès vendredi soir face à Nice, en Ligue 1, soit 48 heures après des matches internationaux dans lesquels plusieurs de ses joueurs sont engagés.
Le match face à Nice m'inquiète. Cela coûte 50.000 euros à l'OM entre les avions qu'on envoie pour aller rapatrier (les joueurs), pour entamer une mise au vert demain soir (jeudi) avec une seule séance de préparation"
a déclaré Anigo en conférence de presse.
Des joueurs au Portugal, au Monténégro, en Espagne
L'OM avait réclamé, sans succès, pour un "championnat équitable", le report de son match face à Nice, comptant pour la 28e journée de L1. Afin de récupérer au plus vite ses internationaux, le club a délégué plusieurs de ses représentants un peu partout en Europe. Ainsi, l'intendant de l'équipe, Michel Chatron, attendra au Stade de France Steve Mandanda, Mathieu Valbuena et Dimitri Payet qui rencontrent les Pays-Bas mercredi soir avec la France. Le responsable de la cellule de recrutement, Jean-Philippe Durand, sera lui à Leiria, pour raccompagner le Camerounais Nicolas Nkoulou qui rencontre le Portugal. Le Ghanéen André Ayew affrontera lui le Monténégro à Podgorica tandis que le Tunisien Saber Khalifa, pourtant forfait dimanche contre le PSG pour une élongation à la cuisse, pourrait entrer en jeu avec la Tunisie face à la Colombie à Barcelone.Etat de santé incertain de Khalifa
L'état de santé de Khalifa est un sujet d'autant plus sensible que le Tunisien est l'un des seuls à pouvoir remplacer poste pour poste André-Pierre Gignac suspendu vendredi contre Nice. L'OM a indiqué sur son site mettre en oeuvre "tous les moyens" pour faciliter la récupération de ses joueurs et "atténuer les conséquences" d'une décision que le club qualifie de :profondément injuste et inéquitable à une période où le club est engagé dans une course à la qualification pour la prochaine Ligue des champions".
