Paris-Nice - La "course au soleil" rebat les cartes

Sans contre-la-montre ni véritable arrivée au sommet, la 72ème édition de Paris-Nice  commence ce dimanche à Mantes-la-Jolie. 
1 447 kilomètres, dont 3 en Paca, pour les 21 équipes.

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La course peut se jouer partout



se félicite son directeur Christian Prudhomme qui cite des endroits possibles. Dans la plaine, lors des premières journées pour peu que le vent soit
de la partie et favorise les bordures, du côté du Mont Brouilly, un sévère mur à franchir pour rejoindre Belleville (mercredi), dans les escarpements de l'arrière-pays varois (samedi). Ou encore le dernier jour pour une étape ultra-nerveuse sur les routes de montagne qui mènent à l'arrivée sur la Promenade des Anglais.


Les réactions

  • "Ils ont choisi un joli parcours mais je suis déçu, il n'y a pas de contre-la-montre ou d'arrivée au sommet qui pourrait permettre de prendre des bonifications", regrette Van Garderen, déboussolé par la nouvelle donne. Le jeune Américain, 2ème du récent Tour d'Oman, avoue: "Mon objectif reste de me battre pour le classement général mais gagner sera difficile."
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  • "Ce profil de parcours est insolite mais il peut me convenir", répond Costa, en vue au Tour d'Algarve le mois passé. "Toutes les étapes seront importantes. Ce sera une expérience intéressante".
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  • Comme le champion du monde, Nibali présente un profil d'attaquant. Mais l'Italien, qui vise la victoire dans le prochain Tour de France, semble encore à la recherche d'une forme de pointe (12ème à Oman) d'autant que les dernières journées ont coïncidé pour lui avec une nouvelle paternité, un point commun avec le Luxembourgeois Andy Schleck autre tout récent papa.
  • Le point d'interrogation est aussi de circonstance pour le Colombien Carlos Betancur, qui a dû retourner dernièrement en Colombie pour régler des problèmes administratifs. Bien plus que pour son jeune coéquipier, Romain Bardet, candidat à une place d'honneur sur la Promenade des Anglais. 

Un film en tournage pendant la course

Il s’agit  du téléfilm « La dernière échappée »  réalisé par Fabien Onteniente relatant les derniers mois de vie du coureur cycliste Laurent Fignon lorsqu’il était commentateur de Paris-Nice. Les rôles principaux seront interprétés par Samuel Le Bihan et Claire Keim. 
A Biot, une fausse tribune commentateurs et une « caravane jeux » seront installées quelques mètres après la ligne d’arrivée pour le tournage de plusieurs scènes en présence des comédiens et de figurants de la région.
Le téléfilm sera diffusé sur France 2 avant la fin de l’année.
 

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