A l’issue de ce premier tour des élections municipales, malgré la percée du candidat du Front National, Avignon, tenue par la droite depuis 19 ans, est l'une une des rares villes encore prenable par la gauche dans la région.
Parachuté de Levallois il y a 4 mois à peine et crédité de 27 % dans les derniers sondages, parachuté, Philippe Lottiaux a surpris tout le monde en arrivant en tête avec 29,63 % des suffrages.
Mais il ne devance que de 27 voix la candidate socialiste Cécile Helle (29,54 %) alliée aux Verts. Ce qui laisse toutes ses chances à la vice présidente de la région, qui peut compter sur un bon report des voies du Front de Gauche (12,46 %).
Tous les regards se tournent maintenant vers l’UMP qui a vu son électorat s’effondrer en 6 ans. La faute sans doute aux récents déboires de la maire sortante UMP Marie-Josée Roig qui a décidé de prendre une retraite forcée à 75 ans, poussée vers la sortie par des accusations d’emploi fictif en faveur de son fils. Son dauphin désigné, Bernard Chaussegros ne fait que 3e avec 20,91 % des voix exprimées.
Il pourrait se maintenir au second tour, mais n'a rien confirmé pour le moment. L'entourage du candidat nous a confié qu'il s'exprimerait dans la journée.
Quoiqu’il en soit et sauf nouvelle surprise frontiste au second tour, la cité des Papes devait arithmétiquement basculer à gauche dimanche prochain.