LyondellBasell : la raffinerie de Berre l'Etang va fermer

Le groupe américain LyondellBasell annonce que les négociations avec le groupe monégasque Sotragem n'ont pas abouti pour la reprise de la raffinerie de Berre-l'Etang. Selon LyondellBasell, aucune garantie de redémarrage n'a été présentée.Le groupe a décidé de fermer le site "sous cocon" depuis 2011.

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Le groupe LyondellBasell a annoncé mercredi la fin des négociations en vue d'une reprise de la raffinerie de Berre-l'Etang avec la société monégasque Sotragem, dont l'offre "ne présente pas de conditions commerciales acceptables". "Après une analyse rigoureuse", cette offre " ne présente aucune garantie pour un redémarrage effectif de la raffinerie et une reprise viable de ses activités", estime LyondellBasell dans un communiqué. Le groupe américain a mis un terme au processus de recherche de repreneurs entamé en juin 2011.

Dans le reportage, Dominique Capela salariée, Berto Gili, Jean-Luc Rouby ancien cadre, Patrick Siurca porte parole CGT. 


 La raffinerie va être définitivement fermée

a confirmé à l'AFP une porte-parole.

Lyondellbasell et la Sotragem avaient entamé des négociations depuis septembre 2013.
Il y a quelques semaines la Sotragem avait rallongé son offre de rachat de 80 millions, ce qui portait la somme à 480 millions. Les syndicats estiment qu'en réalité,  Lyondellbasell ne veut pas vendre le site au risque de voir s'installer un concurrent.
Le groupe américain cherchait un repreneur pour la raffinerie de Berre-l'Etang depuis 2011. Après une grève des salariés, l'usine a été mise "sous cocon", à l'arrêt mais entretenue en vue d'un redémarrage, alors que le groupe voulait la fermer. Moins d'une quarantaine de salariés y travaillent encore, selon la direction. 


Le complexe pétrochimique de Berre

La raffinerie s'inscrit dans le complexe pétrochimique de Berre, qui compte 900 salariés et de nombreux sous-traitants, sur près de mille hectares. 
Plusieurs groupes avaient manifesté leur intérêt pour la raffinerie, comme le libyen Tamoil, l'indonésien Pertamina ou encore le financier américain Gary Klesch, mais aucune offre n'avait abouti.
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