Quel lien peut-il exister entre le tourisme et l'archéologie ? Par quel biais les découvertes et les fouilles peuvent-elles devenir attractives pour le public ? Des archéologues venus des quatre coins de France sont venus débattre de ces thèmes pendant deux jours à Aix-en-Provence.
Les 7 èmes Rencontres de l'Association Nationale pour l'Archéologie de Collectivité Territoriale (ANACT) ont eu lieu cette semaine dans la ville au fort patrimoine, d'Aix-en-Provence. Le thème choisi : les relations entre l'archéologie et le tourisme
Ainsi les archéologues ont pu partager et échanger leurs expériences dans ce domaine. Et les exemples sont nombreux :
En Ardèche, la commune de Voulte-sur-Rhône, au passé industriel, s'oriente désormais vers le tourisme et inclue dans ses projets la création d'un musée paléontologique sur un gisement de fossiles.
Entre Bourgogne et Val de Loire le chantier de Guédélon reçoit déjà 300 000 visiteurs par an : il est ouvert au public et aux scolaires et emploie 45 personnes.
En Normandie, à Evreux, le musée municipal abrite toutes les découvertes de l'antique Gisacum
Dans les Bouches-du-Rhône, c'est la Communauté d'Agglomération du Pays de Martigues qui gère le site archéologique de Saint-Blaise et propose les visites dans son guide touristique.