L'association Technopol, organisatrice de la Techno Parade, "s'inquiète du climat, actuellement sur ces musiques" après l'annulation de 2 festivals de électroniques dans le Var : Néoules et du Luc-en-Provence.
Selon un communiqué de Technopol, l'Amne'Zik Open Air Festival, qui se tenir du 8 au 10 août sur le circuit du Luc, a été interdit par le maire de Luc-en-Provence (Var), "invoquant une batterie d'arguments à la sécurité et aux nuisances sonores".
"Un accord de principe avait pourtant été voté pour son organisation dès le mois février 2014 par l'ancien exécutif " et la commission départementale sécurité "avait validé l'intégralité de l'organisation", assure Technopol.
"À deux semaines de l'évènement, les organisateurs ont dû annuler la programmation de 40 artistes et ont subi une perte sèche de 150.000 euros", ajoute l'association.
Autre manifestation annulée, Le Tidal Wave festival qui devait avoir lieu à Néoules (Var), après un avis négatif de la préfecture rendu trois 3 jours avant l'événement et estimant que "les conditions légales n'étaient pas réunies",
indique Technopol.
Selon l'association, "d'autres festivals sont invités par les mairies à déménager en 2015", comme le Family Piknik à Montpellier et le festival Trance Hadra à Lans-en-Vercors (Isère).
Alors que la 16ème Techno Parade, qui se déroulera le 13 septembre de Nation à Bastille à Paris, "veut célébrer la liberté, la diversité et la rythmicité, que les musiques électroniques ont apporté au paysage musical français et international", Technopol "fait part de son inquiétude pour son écosystème encore fragile et en cours de
professionnalisation".
Elle rappelle aux organisateurs que la législation sur l'organisation de spectacles est "très complexe" en France et que "ces derniers doivent faire preuve d'un grand professionnalisme s'ils ne veulent pas se retrouver en porte à faux par rapport aux autorités décisionnaires et subir des annulations".