Quarante-quatre policiers et gendarmes ont été blessés ou contusionnés hier samedi soir lors de violences en marge du match entre Bastia et Marseille. Huit d'entre eux ont dû être transportés à l'hôpital pour y être soigné. Il n'y a pour l'heure aucune interpellation.
Selon le ministère de l'intérieur, les affrontements ont eu lieu avant et après la rencontre. Il s'agirait de supporters bastiais. Une centaine d'entre eux s'en sont notamment pris aux membres des forces de l'ordre positionnées près du stade Armand-Cesari de Furiani, en leur jetant des bombes agricoles, des barrières et des pierres.
Dix fonctionnaires des Compagnies Républicaines de Sécurité, 34 gendarmes mobiles ont été blessés ou contusionnés et huit d'entre eux soignés à l'hôpital. Ces violencesse sont produites violences aux abords du stade de Furiani.
Aucune interpellation pour l'instant
Etonnant ! Aucun auteur des violences n'a été pour l'heure interpellé. Mais de source proche de l'enquête, on prévient : "Il n'y a pas eu d'interpellation sur place, mais il y en aura probablement dans les jours qui viennent ".Dans son communiqué, le ministre de l'intérieur, Bernard Cazeneuve, réclame : " la détermination des responsables concernés, aux plans local et national, pour mettre un terme à ces comportements violents, en particulier à l'égard des forces de l'ordre qui doivent être respectées".
Le championnat de Ligue1 débute par des violences
Du côté des autorités, on savait ce match à haut risque. Le Préfet de la Haute Corse avait d'ailleurs limité le nombre de places pour les supporters marseillais à 90. Et en avril dernier la préfecture de Haute-Corse avait interdit aux supporters de l'autre club insulaire, l'AC Ajaccio de se rendre à Furiani pour le derby entre les deux clubs.La saison passée, le championnat de Ligue 1 avait connu des violences, notamment en novembre, quand huit stadiers de l'Allianz Arena de Nice avaient été blessés avant un match contre Saint-Etienne.