L'entraîneur de l'OM, Marcelo Bielsa, estime que les affaires qui touchent le club n'ont pas de répercussion sur son travail, ni sur son envie de rester à Marseille. Il n'a pas discuté des dernières gardes à vue avec le président Labrune.
L'entraîneur de Marseille, Marcelo Bielsa a affirmé vendredi que l'enquête en cours autour de transferts présumés frauduleux à l'OM n'avait aucun impact sur son envie de rester au club et qu'elle ne devrait pas en avoir non plus sur ses joueurs. Interrogé lors d'une conférence de presse sur le fait que l'image écornée du club puisse influencer son envie d'y rester, il a simplement répondu : "non".
Pas de répercussion sur ses joueurs
L'enquête en cours, qui a conduit mardi et mercredi à la garde à vue notamment d'une quinzaine de dirigeants actuels et anciens du club, ainsi que des intermédiaires, "ne devrait pas" avoir de répercussion sur ses joueurs, a-t-il également assuré, alors que l'OM, leader de L1, accueille Bordeaux dimanche.Je ne peux donner mon opinion, car j'ignore les procédures judiciaires du pays et la matière de cette histoire"
a aussi déclaré l'entraîneur argentin, précisant qu'il n'avait pas échangé avec le président Vincent Labrune sur ces affaires, et qu'il n'avait "pas d'intérêt à savoir ce qu'il s'est passé".
Flux financiers suspects lors des transferts
La quinzaine de personnes qui étaient en garde à vue à Marseille et Nanterre, parmi lesquelles Vincent Labrune, le directeur général Philippe Pérez, les anciens présidents Pape Diouf et Jean-Claude Dassier, ont été remises en liberté sans poursuites engagées à leur encontre à ce stade de l'enquête.Conduite par le juge marseillais Christophe Perruaux, celle-ci porte sur des flux financiers suspects à l'occasion des transferts notamment d'André-Pierre Gignac, Souleymane Diawara, Mamadou Niang et Lucho Gonzalez.
Des agents de joueurs bientôt la cible des juges
De source judiciaire, cette enquête montre une certaine "porosité entre des agents de joueurs respectables et des agents qui le sont moins". Cette profession et ces multiples intermédiaires pourraient être prochainement la cible des investigations du juge Christophe Perruaux, qui "s'intéresse à des transferts sur lesquels il y a des doutes sur la réalité du prix payé ou des facturations."Lors de sa conférence de presse vendredi, Marcelo Bielsa a répété qu'il n'avait "pas de contact avec les agents" et qu'il ne pouvait avoir "d'opinion" sur leurs
activités.