Le gendre d'Hélène Pastor nie avoir voulu aussi faire tuer son fils Gildo

Wojciech Janowski, accusé d'être le commanditaire de l'assassinat de sa belle-mère, la riche héritière monégasque Hélène Pastor, nie avoir voulu éliminer aussi Gildo, le fils de Mme Pastor, comme l'en a accusé son ex-coach sportif, a déclaré son avocat.

"C'est n'importe quoi", a déclaré à l'AFP Erick Campana à propos des accusations de Pascal Dauriac, l'entraîneur de l'ex-consul honoraire de Pologne, accusé d'avoir recruté les tueurs de Mme Pastor. "J'ai peut-être aussi fait tuer Kennedy", a lancé M. Janowski en évoquant ces accusations, selon son avocat M. Janowski a été entendu vendredi par le juge marseillais en charge de l'affaire, et ce dernier "ne lui a même pas posé de question" sur ces nouvelles accusations, révélées samedi dernier, a assuré Me Campana.

Devant le juge, M. Janowski, qui clame aujourd'hui son innocence après avoir dans un premier temps reconnu les faits, a de nouveau expliqué avoir recruté M. Dauriac pour protéger sa famille, évoquant notamment des tentatives d'enlèvement visant sa femme et sa mère, Hélène Pastor, remontant à plusieurs années, ou d'autres tentatives visant leurs enfants.

"C'est ce qui l'avait conduit à accepter l'offre de M. Dauriac et à entrer dans cet engrenage", a déclaré Me Campana. Selon les propos de M. Janowski rapportés par son avocat, il aurait ensuite été victime d'un chantage de la part du coach sportif, et Mme Pastor aurait été tuée après qu'il a refusé de le payer. 

Une confrontation entre Wojciech Janowski et Pascal Dauriac doit avoir lieu prochainement dans le bureau du juge marseillais Christophe Perruault en charge de l'enquête. 

Hélène Pastor et son chauffeur Mohamed Darwich étaient tombés le 6 mai dans un guet-apens devant un hôpital de Nice. Un tireur embusqué
avait fait feu deux fois à travers la vitre du passager, avant de prendre la fuite en compagnie d'un complice. M. Darwich, 54 ans, avait succombé à ses blessures le 10 mai, et Mme Pastor, 77 ans, le 21 mai.

Outre M. Janowski, six personnes ont été mises en examen dans ce dossier fin juin et cinq avaient été également écrouées, dont le  tueur présumé et son complice, deux Marseillais d'origine comorienne. Depuis, un Ivoirien de 27 ans soupçonné d'avoir servi d'intermédiaire pour le recrutement du tireur a été remis en liberté.
(avec AFP)
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