Ils étaient une douzaine au départ, ils ne sont plus que six à avoir fait appel, dans l'affaire "Calissons". Une affaire de racket des boîtes de nuits aixoises qui rapportait 300 000 euros par an à ses instigateurs. Derrière ce système, la bande dite "des bergers-braqueurs", venue de Corse.
Le racket des boîtes de nuit aixoises est au coeur de l'affaire dite "Calissons" que doit examiner durant deux jours la Cour d'appel d'Aix-en-Provence.
En première instance, ils avaient été douze à comparaître, ils ne sont plus que six aujourd'hui, parmi lesquels Toussaint Acquaviva, soupçonné d'être à la tête de ce trafic. Il avait été condamné à 7 ans de prison.
La soumission des boîtes de nuit au racket à Aix-en-Provence est une vieille tradition dans le milieu. Depuis une quarantaine d'années, les bandes rivales se disputent ce marché qui rapporterait 300 000 euros par an. La dernière en date est celle des "Bergers-braqueurs", venus de Corse.
Le procès en appel a débuté ce lundi matin. Aux côtés des hommes soupçonnés de racket, comparaissent aussi des patrons de boîtes, condamnés pour avoir "copiné" avec leurs racketteurs.