Nadal fait son entrée ce mercredi en quête de confiance sur sa terre sacrée

L'Espagnol Rafael Nadal entame ce mercredi à Monte-Carlo, le premier grand rendez-vous de la saison sur sa terre battue adorée, avec l'espoir de retrouver la confiance endommagée depuis le début de l'année 2015.

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Sous le soleil monégasque, Nadal se sent presque comme chez lui. C'est le tournoi qu'il a le plus gagné (huit fois), après Roland-Garros (neuf victoires). C'est aussi dans la Principauté qu'il avait signé son premier grand fait d'arme en 2005, à seulement dix-huit ans, avant de conquérir son premier trophée aux Internationaux de France.

Mais à près d'un mois de Roland-Garros (19 mai-7 juin), le meilleur joueur de terre battue de tous les temps n'a pas fait le plein de confiance en termes de résultats. Un seul titre - mineur - a bien voulu s'offrir à lui (Buenos Aires) et l'ancien N.1 mondial a enchaîné les défaites surprenantes contre quelques-unes de ses plus grandes proies.



Il y a d'abord eu le Tchèque Tomas Berdych en quart de finale de l'Open d'Australie, puis Fabio Fognini en demie à Rio et récemment son compatriote Fernando Verdasco au troisième tour de Miami. Jamais depuis 2006 Nadal n'avait perdu avant les quarts en Floride. Après sa médiocre prestation, il avait, chose inédite, parlé de sa fébrilité.

 "Le favori de rien"

"J'étais en train de m'améliorer au fil des semaines depuis le début de l'année mais là-bas, j'ai vraiment très mal joué", a rappelé l'Espagnol à Monte-Carlo. Sur la Côte d'Azur, l'objectif est d'abord de "retrouver confiance" et un "bon jeu le plus vite possible".


"Je ne me sens le favori de rien cette année. J'ai beaucoup moins bien joué que mes rivaux. La pression n'est pas sur moi. Ce n'est pas comme si j'arrivais avec l'obligation de gagner en étant dans une forme idéale. Non, le but c'est de mieux jouer, c'est tout", explique "Rafa" dont les problèmes physiques (poignet, appendicite) de fin 2014 sont de l'histoire ancienne.
Nadal aura l'occasion de se jauger mercredi contre un jeune prometteur, l'Autrichien Dominic Thiem (N.44) ou le Français Lucas Pouille (N.108). Ensuite il pourrait croiser le serveur américain John Isner en huitième, puis son compatriote David Ferrer en quart, avant peut-être d'affronter le N.1 mondial Novak Djokovic en demie. 


Des points à défendre

Pour le Serbe, qui avait mis fin à son règne monégasque en 2013 et espère enfin le détrôner cette année à Roland-Garros, Nadal "reste le roi de la terre battue". "Il n'a perdu qu'un seul match dans toute sa carrière à Roland-Garros et a gagné la majeure partie de ses titres sur cette surface. C'est la période de l'année où il est le plus fort", souligne-t-il.

Les problèmes de fébrilité de Nadal n'émeuvent pas non plus Stan Wawrinka, tenant du titre, qui s'est entraîné avec lui: "Rafa a toujours été assez ouvert à la discussion que ce soit sur ses blessures ou son jeu en général. Mais à la fin, cela ne va pas changer le résultat quand il jouera les autres joueurs. Ce n'est pas parce qu'on a lu qu'il était un peu nerveux que tout d'un coup, on va le battre."

Le Suisse pense que le Majorquin sera "très difficile à battre, tout comme Djokovic", les "deux favoris". Le Serbe a un temps d'avance après avoir fait main basse sur Open d'Australie, Indian Wells et Miami. Et Nadal, redescendu au 5e rang, aura tout de même une pression, celle de défendre sur terre plus des deux tiers des points acquis l'année dernière.

S'il devait redescendre bien plus bas, l'Espagnol a déjà prévenu qu'il "travaillerait pour remonter" parce que "(son) niveau est meilleur que ces classements-là".
(Avec AFP)
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