L'entrée et la sortie de la production de la raffinerie Total de la Mède étaient de nouveau bloquées ce vendredi matin, par le mouvement de grève des salariés. Ils entendent protester contre la suppression de près de 200 postes sur le site.
La CGT de la raffinerie Total de La Mède (syndicat majoritaire) a poursuivi ce vendredi un mouvement de grève entamé hier en bloquant la sortie et l'entrée de la production, pour protester contre la suppression de près de 200
postes sur le site.
Julien Granato, délégué CGT, a annoncé que le mouvement entamé à 4 heures ce matin, " est prévu pour durer jusqu'à samedi 4H00",
La CGT a jugé "inacceptable" les suppressions de postes annoncées jeudi par Total.
Une assemblée générale aura lieu à 13H30 sur le site après la réunion du Comité d'Entreprise qui se tient depuis ce matin.
Hier lors d'un Comité central d'entreprise (CCE) au siège du groupe à La Défense (Hauts-de-Seine), Total a présenté aux syndicats un plan de restructuration de l'activité du raffinage en France qui prévoit notamment de supprimer 180 postes sur les 430 que compte sa raffinerie des Bouches-du-Rhône, selon la direction.
Ce plan prévoit un investissement de 600 millions d'euros, dont 400 millions pour moderniser la raffinerie de Donges (Loire-Atlantique), également déficitaire, et 200 millions d'euros pour le site de La Mède, qui perdait plus de 100 millions
d'euros par an, pour remplacer son activité de raffinage de pétrole brut par une unité de production de biocarburants.
