Six mois après son accident au Japon début octobre, Jules Bianchi est dans tous les esprits à chaque GP de Formule 1, et encore plus ce week-end à Bahreïn où débute la saison de GP2, avec quatre jeunes Français qui rêvent de marcher sur ses traces.

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Le Niçois est toujours dans le coma à l'hôpital de Nice mais il ne se passe pas une journée, depuis ce tragique 5 octobre à Suzuka, sans que Fernando Alonso, Romain Grosjean ou un fan anonyme ne poste un "Forza Jules" sur les réseaux sociaux. 



Dimanche dernier, le jour de la Saint-Jules, Grosjean lui a dédié ses premiers points de la saison, ceux de la 7e place au GP de Chine: "Ceux-là, ils sont pour toi Jules", a twitté Romain. Il porte à chaque GP, sur le sommet de son casque, un "Forza Jules" stylisé, qui a remplacé les autocollants imprimés juste après l'accident, par Jean-Eric Vergne.

La dernière fois que Grosjean avait marqué des points, c'était en mai dernier à Monaco, après une jolie bagarre... avec Bianchi. Romain avait fini 8e et Jules 9e, ses deux premiers points en F1. Ces deux points précieux ont permis à Marussia de se sauver, à la fin de l'hiver, car ils sont synonymes
de revenus commerciaux qui ont motivé les repreneurs miraculeux de la petite écurie anglo-russe.

"Il ne se passe pas une journée sans que nous pensions à Jules. Il a toujours été un exemple pour nous", disait en Australie John Booth, le Team Principal de Manor Marussia, l'écurie finalement rescapée.


Il n'aurait pas pu compter sur Bianchi cette année, de toutes façons, car Jules avait signé pour Sauber le samedi matin à Suzuka, on l'a appris récemment.

L'écurie suisse, motorisée par Ferrari, avait fait signer plusieurs pilotes pour 2015, ce qui lui a causé de gros soucis en Australie quand le Néerlandais Giedo van der Garde l'a traînée devant les tribunaux. En tout cas, elle va beaucoup mieux cette année et c'est un autre hasard troublant. Elle pointe avant Bahreïn à la 4e place du championnat. Sans Bianchi, bien sûr.

Philippe Bianchi veut "remercier" 

Pendant ce temps, Jules "se bat avec force, comme il s'est toujours battu, avant et après l'accident", a confié son père, Philippe Bianchi, dans les colonnes de Nice-Matin, le jour de la Saint-Jules.
"Chaque jour, Jules accomplit un marathon. D'un point de vue médical, son état est stable. Il est assez autonome. Pas de problème physique. Tous ses organes fonctionnent normalement, sans assistance. Mais, pour l'instant, il reste inconscient, dans le coma", a ajouté le père du champion, dans une interview aussi rare qu'émouvante. 
"Jules est jeune. Il a 25 ans. Il est très fort physiquement puisqu'il a survécu à un tel choc (...) On espère une évolution. La prochaine, ce serait qu'il sorte du coma. De temps en temps, à son chevet, on voit qu'il se passe des choses. À certains moments, il est plus +actif+, il bouge plus, sa main nous serre... Mais s'agit-il de simples réflexes ou de vraies réactions ?"

Philippe Bianchi a parlé parce qu'il veut "remercier" tous ces gens "qui pensent à lui, qui prient pour lui. C'est une fabuleuse source de motivation. Sûr que Jules les entend ! Et lui, en retour, il nous donne l'énergie, l'envie, de quoi poursuivre la lutte à ses côtés".




Ce week-end à Manama, comme un symbole de plus que la vie continue, il y a quatre petits frères de Bianchi alignés en GP2, avec des "Forza
Jules" sur leur casque: Arthur Pic, Nathanaël Berthon, Pierre Gasly et surtout Norman Nato, le Cannois, le voisin, le plus proche. 
Fin mai à Monaco, le week-end où Jules marquait ses premiers points en F1, Norman gagnait en Formule Renault 3.5. Maintenant, il débute en GP2 et il veut continuer à progresser, sans se précipiter. En phase avec Jules, tous les jours.
(avec AFP)

 

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