Dans un communiqué, le député-maire de Nice, président de la Métropole en appelle au PDG d'Air France-KLM et au secrétaire 'Etat chargé des transports. Pour lui comme pour Eric Ciotti, les conséquences de ces fermetures sont "désastreuses et non sans conséquence sur l'emploi.
Air France va fermer ses bases à Nice, Toulouse et Marseille d'ici octobre prochain. L'information a été rendue publique par la direction d'Air France. Cette décision se traduira par la réaffectation à Paris d'environ 200 pilotes sur un total d'à peu près 3.800, sans conséquences sur l'emploi, toujours selon la direction.
Cette information inquiète le député-maire de Nice, qui pour l'occasion, a voulu rappeler dans un communiqué les dangers de ces fermetures tant pour le bassin économique marseillais que niçois.
Les chiffres
Le président de la Métropole explique que la Région PACA se place au 4è rang européen des régions les plus attractives vis à vis de la clientèle étrangère. Le chiffre d'affaires lié au tourisme représente, toujours selon Christian Estrosi, 14 milliards d'euros et 148 000 emplois.Il rappelle que
Marseille Provence est le cinquième plus grand aéroport de France et le premier aéroport de province pour le fret.
Nice Côte d’Azur est le deuxième aéroport international de France, il représente 7 milliards d’euros de retombées économiques et 65 000 emplois directs et indirects.
Alors que ces aéroports subissent déjà un déséquilibre inédit en matière de desserte aérienne par rapport à l’ensemble des pays européens, la fermeture des bases d’Air France à Nice et Marseille représentent de réels dangers.
Il ne comprend pas pourquoi une compagnie comme Air France ne pourrait pas fonctionner à partir des bases de province comme d'autres concurrents le font et il demande au plus vite une audience auprès du PDG de la compagnie et du secrétaire d'état aux transports.
Eric Ciotti apporte son soutien aux pilotes basés à Nice
Le Président du Conseil Départemental des Alpes Maritimes, qui est aussi député considère également que fermer la base Air France à Nice est "une grave erreur".
il rappelle que le groupe avait annoncé en février dernier la suppression de 500 postes parmi le personnel au sol dont 37 à Nice via un plan de départs volontaires. Pour lui, "ce retour en arrière est très inquiétant. Cette réorganisation interne laisse à penser à une future dégradation des services, dont la suppression de vols.
Il demande au gouvernement faire tout ce qu’il doit pour assurer l’avenir d’Air France et de l’aéroport de Nice, second aéroport national, qui dessert la cinquième ville de France et le département des Alpes Maritimes.