Trois auteurs présumés d'une agression au couteau ont été arrêtés récemment après une enquête de plusieurs semaines menée par les gendarmes de la commune de Castellane, où s'est déroulé le drame. Le gérant d'une société de rafting avait été volé et agressé. L'homme avait reçu de 7 coups de couteau.
C'est une agression particulièrement violente qui s'est déroulée le 21 septembre dernier au domicile du gérant d'une société de rafting, situé sur la commune de Castellane, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Il est un peu plus de 20 heures 30, lorsque deux individus s'introduisent dans la maison. Un seul se dissimule sous une capuche. Ils réclament de l'argent, sous la menace d'une arme. Devant le refus du gérant de s'exécuter, les agresseurs le rouent de coups et lui donnent sept coups de couteau. Ils s'emparent d'une modique somme avant de s'enfuir, laissant la victime pour morte.Hospitalisé dans un état sérieux
Cette dernière réussit à reprendre connaissance et à téléphoner à un proche. Les secours découvrent un homme contusionné au visage, les dents cassés et souffrant de deux pneumothorax. Ils l'orientent dans un état jugé sérieux vers le centre hospitalier de Digne-les-Bains.La piste des Yvelines
L'enquête est confiée à la Brigade de Recherches de Castellane. Après l’étude de plusieurs hypothèses, les investigations menées par l'ensemble des militaires de la brigade de recherches de Castellane commandée par l'adjudant-chef Arnaud François, épaulés par les hommes du major Christophe BARETS de la BTA Castellane, s'orientent vers le fils d'une ex-employée de la société de rafting. Une piste confirmée par les investigations faites sur place par la police scientifique de Digne-les-Bains.Des jeunes entre 18 et 21 ans
Le 2 décembre 2014, avec l'aval du magistrat instructeur de Digne, les gendarmes déclenchent une opération de police judiciaire sur Castellane et Mantes-la-Jolie (78), lieu de résidence des agresseurs présumés, avec le renfort des unités de gendarmerie des Yvelines et de Mantes. Au total, trois personnes sont interpellées et placées en garde à vue. Des jeunes âgés entre 18 et 21 ans qui se rejettent mutuellement la responsabilité des coups de couteau, mais reconnaissent le vol. Présentés le 4 décembre dernier au juge d'instruction et après leur passage devant le Juge des Libertés et de la Détention, ils ont été placés en détention provisoire dans trois maisons d'arrêts différentes.Une affaire similaire à Aubignosc
Cette affaire pourrait ressembler à l'affaire de l'homicide de monsieur Di Iorio, tué devant sa famille lors d'une séquestration, le 17 septembre dernier, à Aubignosc. Mais les enquêteurs n'ont pas établi de lien entre les deux drames. L'enquête de la tuerie d'Aubignosc se poursuit activement, menée par les militaires du groupement des Alpes de Haute-Provence et de la section de recherches de Marseille.________________________________________