Alpes de Haute-Provence : préparez-vous aux essais de sirènes

Des essais de sirènes dans les Alpes de Haute-Provence ? Elles se déclenchent tous les premiers mercredis du mois. La routine... Pas tout à fait, si l'on s'intéresse de près au sujet.  

Le Système d'Alerte et d'Information des Populations (SAIP) est en cours de modernisation. Dans ce cadre, des essais de sirènes vont avoir lieu dans les communes suivantes:

Les Mées : mercredi 3 mai 2017 en matinée
Peyruis : mercredi 3 mai 2017 en matinée
Saint Etienne-Les-Orgues : mercredi 3 mai 2017 dans l’après-midi

Forcalquier : jeudi 4 mai 2017 en matinée
Villeneuve : jeudi 4 mai 2017 en matinée

Ces sirènes font partie du paysage sonore et personne ne panique en les entendant. Elle sont pourtant fort utiles, et même en 2017, elles restent beaucoup plus fiables que les autres systèmes de communication pour donner l'alerte.
Contrairement aux idées reçues, les sirènes ne renseignent pas sur la nature du danger. Le même signal est émis dans toutes les situations d’urgence. 

Pour vous rafraîchir la mémoire, ou les tympans, voici le doux son de la sirène :
https://youtu.be/SY0Hyir0Ufo

Comment reconnaître le signal national d'alerte ?

Les consignes nous sont données par le site très officiel du ministère de l'Intérieur.du gouvernenmentLe signal national d’alerte se compose d’un son modulé, montant et descendant, de trois séquences d’une minute et quarante et une secondes, séparées par un intervalle de cinq secondes.

La fin de l’alerte est annoncée par un signal continu de 30 secondes.

Comment reconnaitre l'exercice pratiqué tous les premiers mercredis du mois ?

Tous les premiers mercredis du mois à midi, les sirènes font l’objet d’un exercice. Il comporte un cycle d’une durée minimum de 2 minutes, composée d’émissions sonores de deux secondes séparées par un intervalle de trois secondes.

Que faire en cas d'alerte ?

Il faut faire beaucoup de choses si les sirènes se déclenchent. Voici une sélection réalisée parmi les nombreux conseils, toujours sur le site du Ministère de l'Intérieur. 

Écoutez la radio (France Bleu, France Info) ou allumez France Télévisions. Pour une fois, on ne vous reprochera pas d'être oisif. En situation de crise, les réseaux téléphoniques et internet pourraient ne plus fonctionner. La diffusion hertzienne est la plus fiable. Ces antennes sont les références pour obtenir des informations quant à la nature et l’évolution de la crise. 

Dans tous les cas :

- N’allez pas chercher vos enfants à l’école. Les enseignants se chargent de la mise en sécurité immédiate des enfants. Vous vous exposeriez au danger et gêneriez l’intervention des secours. 

- Ne téléphonez pas. Les réseaux doivent rester disponibles pour les secours.

- Ne restez pas dans un véhicule. Il faut libérer les voies de circulation pour faciliter l’action des secours. Un véhicule donne une fausse impression de sécurité. 

- Le signal d’alerte peut être déclenché en raison d’une pollution de l’air (nuage toxique, etc.). Le confinement est alors indispensable pour se protéger.

- N’allumez pas une quelconque flamme. Le signal d’alerte peut être déclenché en raison d’une pollution de l’air potentiellement inflammable. Ne prenez pas le risque de déclencher une explosion tant que la nature du danger n’est pas parfaitement identifiée.

- Dans les secteurs situés en aval des ouvrages hydrauliques, si la corne de brume retentit, vous devez évacuer et gagner le plus rapidement possible les points hauts les plus proches cités dans le plan particulier d’intervention de l'ouvrage. A défaut, rejoindre les étages supérieurs d’un immeuble élevé et solide.

- Ne prenez pas l’ascenseur.

L’évaluation du danger est difficile. Un piéton peut être emporté par des flots de seulement 40 cm de hauteur. Le signal d’alerte a pour objectif de mettre la population en sécurité. Tant que l'alerte n'est pas levée (son continu de sirène de 30 secondes), quitter l’abri vous expose au danger.