Emmanuel Barbe (délégué interministériel à la sécurité routière) était en visite à Nice pour exposer la mesure de l'abaissement de la vitesse sur les routes secondaires. 1800 km de routes sont concernés, dans les faits l'impact sera moindre pour les usagers.
La mesure est impopulaire, le délégué interministériel est venu dans les Alpes-Maritimes pour promouvoir et expliquer les changements. Sur le réseaux secondaires (routes départementales et métropolitaines) 1800 kilomètres sont concernés à partir du 1er juillet. Notamment les doubles voies sans terre-plein central.
"Les experts en accidentologie, escomptent une baisse de la mortalité de 300 à 400 morts par an en France "Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière.
Dans le département ça représenterait 5 vies sauvées par an mais pour les associations d'usagers de la route c'est une mesure qui "est faite pour toucher au porte monnaie".
On annonce une privatisation des radars et dans la même année on diminue la vitesse. Donc les usagers ont l'impression qu'on cherche à remplir les caisses. Frédéric Ozon, président de l'automobile club de Nice.
Depuis le début de l'année 17 personnes ont perdu la vie sur les routes du département, plus de la moitié était en moto.
Peu d'impact
En réalité, l'impact sera faible pour les usagers. Beaucoup de routes sont déjà à 70, 50 voir même 30. En revanche il risque d'y avoir des confusion sur certaines portions de routes. Le seul radar qui va changer est celui entre Roquefort les pins et Villeneuve Loubet. Des contrôles de polices seront effectués sur le reste du réseau, dans un premier temps pour sensibiliser puis pour verbaliser.
Le reportage complet de Michel Bernouin et Richard De silvestro :