D'après les syndicats, l'entreprise américaine de solutions informatiques et de téléconseil Conduent (ex-Xerox) s'apprête à fermer son site de Biot (Alpes-Maritimes). Le maire d'Antibes affirme qu'il sera attentif aux "conditions du plan social". 
 

Face à la menace sociale, le maire d'Antibes, Jean Leonetti, s'empare du dossier. Dans un communiqué, il affirme qu'il sera "particulièrement soucieux des conditions du plan social proposé aux salariés et sera attentif à son amélioration." Les services de la CASA ont déjà reçu les représentants du personnel vendredi dernier. Le maire rencontrera également les salariés de l’entreprise très rapidement. 

Assemblée générale


Car il y a urgence. Une assemblée générale est prévue ce lundi 21 octobre 2019 dans les locaux de Conduent à Biot alors que les négociations entre la direction de Conduent France et les partenaires sociaux viennent de se terminer.

"Insuffisantes et ridicules" 


Selon les syndicats, les conditions du plan de sauvegarde pour l'emploi (PSE) sont qualifiées d'"insuffisantes et ridicules" et de "minables et méprisables". L'entreprise avait été créée en 2016 suite à la scission du groupe Xerox. Contacté par l'AFP, le siège social français de Conduent à Valence (Drôme) n'était pas en mesure d'apporter de précisions dans l'immédiat. 

Suite à la rupture de contrat entre AppleCare et la société de téléconseil Conduent, 220 salariés du site Conduent de Sophia-Biot se retrouvent depuis juillet en situation de chômage technique et sont frappés de plein fouet par un plan social,

a déploré le député des Alpes-Maritimes LR Eric Ciotti.

Recrutement à Valence et Agadir

Le motif officiel est l'insuffisance de flux d'appels mais dans le même temps, ils recrutent près de Valence et ouvrent aussi à Agadir au Maroc, ont dénoncé auprès de l'AFP Sylviane Colombani, déléguée CFDT et Nicolas Ogeron, un syndiqué CGT et porte-parole des salariés. Ce n'est que récemment que le personnel a découvert les mesures proposées par Conduent, qualifiées d'"insuffisantes et ridicules" par Mme Colombani et M.Ogeron.

En l'état actuel des négociations, les représentants du personnel craignent que leurs collègues, des téléconseillers faiblement diplômés, ne "se retrouvent pour la plupart en grande précarité et sans formation". 
 Sur un site d'annonce d'offres d'emplois, des commentaires négatifs évoquent des difficultés au sein de l'entreprise. 




    
    
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