Jean-Pierre Floris, délégué interministériel aux restructurations d’entreprises s'est rendu jeudi à Sophia-Antipolis sur le site de Galderma, qui fermera en septembre prochain. A l'ordre du jour, le plan de reprise du site, actuellement propriété de Nestlé.
Jean-Pierre Floris est le délégué interministériel aux restructurations d’entreprises. Il était venu à Sophia-Antipolis en février dernier sur le site de Galderma, après l'annonce de la délocalisation en Suisse du centre de recherche et de développement du groupe Nestlé. A l'époque, 550 salariés sont sur la sellette et médiatisent leur mobilisation.
De bonnes nouvelles
Cinq mois après sa première visite, Jean-Pierre Floris est revenu, accompagné de Patrice Ivon, conseiller mutations économiques et santé au travail. Le plan de reprise du site leur sera présenté par la direction car le groupe Nestlé a annoncé début juin qu'il y avait des repreneurs.
On a présenté quatre offres de repreneurs qui permettent le maintien de 300 postes sur le site, dont trois portées par des sociétés pharmaceutiques (une française, une allemande, une américaine) prestataires en recherche et développement et qui cherchaient une expertise en dermato-cosmétique et dans la pharmacie
a indiqué Sébastien Cros, porte-parole de la filiale Nestlé Skin Health, sans donner de nom, le 4 juin dernier.
Pour Nathalie Strauss, déléguée CFDT du site, "monsieur industrie" a pris acte de l'avenir du site. Il existe trois projets de reprise externe et quatre projets portés par des salariés explique la syndicaliste.
Nestlé, multinationale suisse, passera la main dans n'importe quel cas en septembre prochain.