Le Lycée horticole d'Antibes a été créé en 1891. D'une poignée d'élèves formés à cette époque, plusieurs centaines d'élèves sortent chaque année de l'école dorénavant, sûrs de trouver un job.

"Mon arrière grand-père était horticulteur, il cultivait les œillets et les roses et mon grand-père était jardinier. Et quand j’étais petite, j’aimais bien planter des fleurs avec lui".

Avec un pedigree pareil pas étonnant que Manon, du haut de ses 18 ans ait voulu embrasser la filière horticole.

Une filière loin d’être limitée aux plantes d’ailleurs. Car comme le souligne Nicolas Bourgeois, le directeur de l’école, "les choses ont bien changé. En 1891, la première année de fonctionnement de l’établissement, situé à Antibes, il y avait 26 élèves contre près de 450 actuellement sans compter les apprentis".

Au 19e siècle, précise Nicolas Bourgeois, "on formait des écoles d’agriculture dans chaque département français".

A ce moment-là, le territoire était très diversifié en terme de type de cultures. Il y avait l’élevage, la filière laitière, les céréales. L’école devait être représentative de cela.

Bien sûr, les choses ont changé du tout au tout. Le campus Vert d’Azur ainsi nommé est très orienté vers des filières plus "tendances".

Le succès des formations paysagères

Tout ce qui a attrait aux formations paysagères remporte la palme. Les activités liées à l’horticulture arrivent juste derrière avec la production maraîchère bio.

Tout ce qui concerne les plantes en pots. Mais l’école a su aussi se diversifier pour mieux coller à la réalité du monde d’aujourd’hui, filière en lycée général ou techno, enseignement supérieur.

"Et tous les nouveaux métiers" précise Nicolas Bourgeois que sont "les métiers de l’eau, les métiers équestres, l’écologie, et même vétérinaire !"

C’est d’ailleurs ce à quoi se destine Manon. La lycéenne est en Terminale STAV, sciences et technologies de l'agronomie et du vivant.

"J’ai choisi cette filière, car je voulais devenir vétérinaire, ce que propose cet établissement". Mais ce qu’elle apprécie ici tient en deux choses selon elle : école à taille humaine et bonne ambiance de groupe.

Sans compter qu’ici, elle s’est ouverte à d’autres choses grâce aux enseignements dispensés ici : "Je fais une option qui concerne l’engagement citoyen, cela m’a permis de me rendre au salon de l’agriculture, à Paris. Une expérience enrichissante pour la jeune femme".

Pas de chômage

Manon dit être consciente des problèmes d’environnement et sensibilisée à ces problématiques : "Je suis pour une alimentation durable, pour moi, c’est essentiel de concilier consommateur et agriculteur. Même si le sujet fait débat".

Après sa scolarité à Antibes, la lycéenne devra poursuivre son cursus à Marseille. Pas de chômage à la sortie du lycée horticole. "Ce serait plutôt l’inverse" martèle Nicolas Bourgeois, "on ne forme pas assez de bras !" Il faut dire que la formation dispensée là colle avec les réalités et préoccupations du monde extérieur.

Un secteur où les femmes sont de plus en plus représentées, elles sont entre 50 et 60 % selon les filières à Antibes.

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