Les grosses pluies peuvent faire déborder les égouts qui ensuite, se déversent directement dans la mer. Plusieurs communes des Alpes-Maritimes et du Var ont décidé d'interdire l'accès à leurs plages jeudi 18 août. Elles sont désormais rouvertes au public.
A la suite des forts orages qui ont frappé la région entre le 16 et le 17 août, plusieurs communes ont fermé leurs plages, le temps d'effectuer des contrôles bactériologiques.
"Avec les fortes pluies, le risque, c'est le débordement des égouts qui va polluer les plages donc certaines villes ferment à titre prévenir pour pouvoir faire des analyses", explique l'Agence régionale de Santé pour la région PACA.
A Antibes, la municipalité a décidé d'interdire l'accès à huit plages jusqu'au vendredi 19 août à midi : il s'agit de la plage du Crouton, des Ondes, de Salis, du Ponteil, de la Gravette, du Fort Carré, et des plages de la Fontonne Ouest et Fontonne Est. Ce vendredi, les résultats d'analyses étant favorables, les plages ont bien rouvert au public.
A Menton, la baignade était aussi interdite sur les plages du Gorbio, du Borrigo, du Casino et du Fossan. Vendredi 19 août dans la matinée, la ville a annoncé sur Facebook que la baignade était à nouveau autorisé.
Dans le Var
Les orages ont frappé le Var dès le mercredi 17 août au matin, certaines municipalités ont donc décidé de fermer leurs plages dans la foulée. A Bandol, les plages sont toujours fermées à la baignade ce vendredi après-midi.
A Sanary-sur-Mer, toutes les plages ont rouvertes sauf celles du Lido et la plage dorée. A Six-Fours-les-Plages, seule la plage du Rayolet reste inaccessible. En revanche, à Saint-Mandrier, toutes les plages ont rouvertes.
A Carqueiranne, les plages du Peno, du Pradon et du Coupereau sont également à nouveau accessibles.
Enfin, à Saint-Raphaël, les deux criques de la Péguière et d'Arène Grosse étaient fermées jeudi 18 août. Ce vendredi, seule la plage de la Péguière a pu rouvrir pour le moment.
Les municipalités ont déclaré attendre que les conditions météorologiques redeviennent plus clémentes, et que les analyses bactériologiques soient bonnes avant de lever les dernières interdictions.