Le cas de neuf restaurants de plage à Juan-les-Pins, prochainement détruits, a été étudié ce mardi par le Tribunal administratif. La décision a été mise en délibéré et sera connue dans un mois. Les plagistes espèrent un délai supplémentaire.
Le cas de neuf restaurants de plage à Juan-les-Pins a été étudié ce mardi par le Tribunal administratif. Ces établissements seront prochainement détruits, mais quand ? La décision a été mise en délibéré et sera connue dans un mois.
En attendant, les plagistes espère un sursis d'une saison supplémentaire pour pouvoir se retourner. Selon leur avocat Guy Farreboeuf, la suppression de ces paillottes laissera 400 employés sur le carreau.
©F3 Côte d'Azur
Le décret plage appliqué
A Juan-les-Pins, ces neuf plages privées artificielles, dont le célèbre "Bijou Plage", ne respectent pas la loi Littoral et le fameux décret plage. Ces établissements occupent depuis plus de deux ans le domaine public maritime sans droit ni titre.
Le décret exige que 50% de la surface des plages artificielles reste sans installation, 80% pour les plages naturelles. Les plagistes doivent également démonter leurs structures, en dehors des périodes d'exploitation.
Inquiétude pour l'été 2018
Les autres plages privées, non-concernées par la destruction, s'inquiètent également pour la saison à venir. Si les neuf restaurants ferment définitivement leur porte, il risque d'y avoir une pénurie de transats pour la clientèle.
Pour palier ce manque, cinq nouvelles concessions devraient voir le jour, dont deux peut-être avant l'été 2018. Conformément au décret plage, leur structure devra être démontable.