Sept balcons d'une même façade se sont écroulés ce dimanche 14 avril à Antibes, à l'heure du dîner. Une quarantaine de pompiers sont intervenus dans cette résidence de sept étages. L'incident n'a fait aucune victime.
Sept balcons, tombés simultanément, en début de soirée. C'est le scénario qui aurait pu avoir des conséquences tragiques pour les habitants d'une résidence d'Antibes, dans les Alpes-Maritimes.
"Le Codis 06 a reçu de nombreux appels pour des balcons qui ont chuté d'un immeuble à usage d'habitation, au chemin du Puy" a commencé par commenter le capitaine Fabio Da Cruz, le commandant des opérations de secours du SDIS06.
"Sept balcons au total ont chuté, du septième étage au rez-de-chaussée" a expliqué le commandant des opérations de secours qui s'est présenté face à la presse dans la soirée.
"Aucune victime n'est à déplorer sur cette intervention"
Les pompiers arrivés sur place ont rapidement constaté l'amas de matériaux, au sol. Une quarantaine d'entre eux intervient alors.
À l'arrivée du premier détachement d'intervention, un nombre de personnes assez important qui étaient paniquées, ils avaient peur que l'immeuble chute en totalité.
Capitaine Fabio Da Cruz, SDIS 06
Comme les photos en attestent, il s'agit pourtant bien des balcons d'une seule façade qui se sont retrouvés au sol. Sous les décombres, la reconnaissance menée par l'USAR (l'unité de sauvetage appui et recherche) a permis d'affirmer rapidement que personne n'a été blessé par cette chute.
"Techniquement, c'était une intervention assez simple, les sapeurs-pompiers ont procédé à l'établissement d'un périmètre de sécurité, avant de procéder à un dégarnissage de la façade et des éléments qui menaçaient de chuter" a détaillé le capitaine Fabio Da Cruz.
Au total, ce sont 39 personnes qui ont été évacuées, huit ont été prises en charge et relogées. Présente sur les lieux, Marika Roman, l'adjointe au maire d'Antibes à la Sécurité civile a expliqué que la commune "a décidé de mettre un bus à destination des sinistrés" et d'"héberger 8 personnes ce soir" au sein des Espaces du Fort Carré.
Aucun signe avant-coureur
Sur place, Stéphane Girier, du syndic de copropriété SG2P, en charge de cet immeuble qui date des "années 1960, 1970", a fait part de sa surprise face à ces chutes multiples. Il avance que la chute du balcon du dernier étage "a dû entrainer les étages inférieurs dans leur chute".
"Je passe tous les mardis après-midi dans la copropriété, nous n'avons eu aucun signe avant-coureur de ce phénomène-là. Les copropriétaires du dernier étage et des étages inférieurs ne nous ont absolument rien signalé."
Une enquête va devoir déterminer l'origine de la chute de ces sept balcons. Ce lundi matin, une étude de structure doit être menée par des experts.