Benjamin Griveaux, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie a annoncé que le gouvernement serait attentif à la réorganisation de la filiale de Neslé, implantée à Sophia-Antipolis.
L'avenir de Galderma à Sophia-Antipolis, filiale de Neslé spécialisée en dermatologie, a fait l'objet d'une question d'un député du Gard, Philippe Berta ( Modem).
.@PBertaGard a interrogé le Gvt sur la suppression par #Galderma de +400 emplois suite à la fermeture du labo de recherche #QAG pic.twitter.com/YtPJjbakAb
— Assemblée nationale (@AssembleeNat) 26 septembre 2017
Le centre de recherche et de développement, l'un des 5 centres du groupe, va faire l'objet d'une restructuration à l'horizon 2018 avec un vaste plan de départs volontaires. Au moins 400 suppressions de postes sont annoncées sur un effectif de 550.
L'Etat est prêt à aider Galderma à solliciter un financement
"L'Etat sera particulièrement attentif à la mise en oeuvre de la réorganisation" de Galderma, et "accompagnera la société dans le fait de susciter le Fonds unique interministériel", a déclaré Benjamin Griveaux, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie à l'Assemblée nationale. Il s'agit d'un outil de financement des pôles de compétitivité auqeul pourrait prétendre Galderma.
Un vaste plan de réorganisation de l'activité
Le secrétaire d'Etat a rappelé que Galderma a annoncé un plan de réorganisation prévoyant "la possible suppression de 400 emplois sur un site qui en emploie 550".
Sur ce total, 100 emplois pourraient faire l'objet d'un reclassement interne et 300 départs entreraient dans un plan de départs volontaires. Une consultation du comité d'entreprise est prévue le 2 octobre, a précisé le secrétaire d'Etat.