Jean-Pierre Floris, délégué interministériel aux restructurations d'entreprises a rencontré pendant trois heures sur le site, les salariés et la direction alors que le centre de recherche et de développement du laboratoire pharmaceutique fermera ses portes en septembre prochain.
Les 550 salariés de Galderma se battent pour garder une activité à Sophia-Antipolis, alors que le centre de recherche et de développement est amené à fermer ses portes en septembre prochain
Il sera délocalisé en Suisse, mais il ne concerne qu'une centaine d'emplois. Le reste : des départs volontaires, l'attente d'un repreneur potentiel qui ne s'est toujours pas manifesté et un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE).
C'est dans ce contexte que le délégué interministériel aux restructurations d'entreprises est intervenu sur le site.
Rencontre avec la direction, avec les salariés, il a assuré que l'Etat se préoccupait de ce dossier.
Je sais que le groupe Neslé, conscient de la préservation de son image en France, marché très important, veillera à ce que les aides données aux personnes reclassées soient suffisamment significatives pour que ce soit des reclassements dignes.
Cette visite a rassuré les salariés, inquiets en l'absence de repreneur. Le temps presse car la négociation sur les départs se termine dans un mois. Ils restent donc mobilisés : ils seront 200 à se déplacer en en Suisse ce vendredi pour un rendez-vous avec le directeur des ressources humaines Europe et le DRH Monde de Nestlé.