Juan-les-Pins : 2 personnes en comparution immédiate ce lundi après la bagarre générale à la sortie des boîtes de nuit

Une bagarre entre deux groupes s'est produite ce samedi au petit matin à Juan-les-Pins et s'est généralisée, impliquant au total 150 personnes. Trois fonctionnaires de police ont été blessés. Trois hommes avaient été placés en garde à vue, deux d'entre eux comparaîtront ce lundi devant la justice.

C'est la première grosse bagarre de l'été. Et comme souvent, la pinède de Juan-les-Pins, proche des établissements de nuit en a été le théâtre.


Il est aux alentours de 5 heures ce samedi matin quand deux groupes de 15 personnes se provoquent.

La suite ?
D'abord une bousculade, puis des échanges de coups, et de nombreux clients, jusqu'à 150, sortis de boîte qui se retrouvent au milieu de la rixe. Les forces de l'ordre interviennent, 13 agents au total d'Antibes, Cannes, accompagnés de maîtres chiens de l'unité canine légère. Face à des individus décidés à en découdre, il y aura usage de bombes lacrymogènes pour calmer les participants. Parmi ces forces de l'ordre, on déplore trois blessés : un policier d'Antibes a le tibia fracturé, un CRS est blessé au front. Quant au policier cannois, il est légèrement touché au genou.


Le maire d'Antibes-Juan-les-Pins a immédiatement réagi avec ce post sur Twitter.


Trois personnes ont été placées en garde à vue dont celle qui serait à l'origine des blessures du policier. Deux d'entre elles ont été déférées à Grasse et devront répondre des faits qui leurs sont reprochés devant la justice en comparution immédiate. Le troisième homme fera l'objet d'un rappel à la loi en novembre prochain.

Karine Jouglas, du syndicat Alliance Police 06, réclame des sanctions exemplaires.
Elle revient sur les incidents qui ont éclaté à Juan-les-Pins à la sortie des boîtes de nuit et donne la position du syndicat Alliance Police 06.

Pour Bruno Bartoccetti, du syndicat unité SGP

Encore une fois, les policiers ont été pris pour cible et leur sang-froid et professionnalisme a permis d'éviter le pire, bien que certains aient été blessés sérieusement. 

Contacté, Laurent Martin de Frémont du syndicat SGP Police, a réagi au report de la comparution immédiate. L'un des prévenus, celui qui aurait fracturé le tibia d'un policier, comparaîtra le 22 janvier 2020 devant la justice.

Il faut qu'il y ait des sanctions immédiates. En reportant des audiences, on n'apporte pas une réponse satisfaisante aux policiers et à la société. (...) Tant qu'on continuera à envoyer des signaux comme celui-ci, ça recommencera.


Les forces de l'ordre sont en train d'exploiter les bandes de vidéo surveillance pour établir d'où venaient les participants.
La police et les autorités devraient se rencontrer prochainement pour éviter que de telles scènes ne se reproduisent à la sortie des boîtes de nuit.

Pour le commissaire Florian Austruy en charge du dossier, la cause des bagarres est clairement établie.
Il revient sur l'origine des rixes qui ont lieu régulièrement à Juan-les-Pins.

Déjà, la semaine dernière, une bagarre avait eu lieu au même endroit, mais de moindre importance. 


 
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