Les responsables de boîtes de nuit en colère après des fermetures administratives de la préfecture

Le nombre de fermetures administratives est en hausse tant pour les discothèques que pour les débits de boisson. Les gérants ne comprennent pas cette sanction de la préfecture quand les incidents se produisent sur la voie publique. 

A Nice, la discothèque le High affiche porte close jusqu'au 8 février. Cette fermeture administrative résulte d'un arrêté du préfet des Alpes-Maritimes, suite à des incidents qui ont eu lieu sur la voie public non loin de l'établissement le 21 octobre dernier, et au cours desquels une femme a été blessée.
En 2018, une autre boîte de nuit a été fermée à deux reprises : il s'agit du Village à Juan-les-Pins, là encore pour trouble à l'ordre public.
Au total 8 discothèques ont été sanctionnées par le préfet l'an passé, contre 76 débits de boisson.
 


Et les gérants ne comprennent pas forcément cette sanction administrative car ils multiplient, disent-ils, les messages préventifs liés à l'alcoolémie. Ils dénoncent un acharnement, et expliquent être responsables de la sécurité dans l'établissement, mais pas à l'extérieur, sur la voie publique. Pour eux, les forces de l'ordre arrivent systématiquement trop tard, après les incidents .

 
Jean-Gabriel Delacroy, directeur de cabinet du Préfet des Alpes-Maritimes, explique de son côté que tout gérant ne peut se départir de sa responsabilité, y compris pour les conséquences dommageables de son activité.
Seule solution : une concertation entre les gérants et les autorités !

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