Le rideau s'ouvre ce jeudi sur le 56e festival de jazz de Juan-les-Pins. C'est l'un des plus anciens dans le paysage du jazz en France. C'est le violoniste Didier Lockwood qui entrera en premier sur la scène. La pinède Gould sera jazzy jusqu'au 24 juillet.
La Côte d'Azur et le jazz sont intimement liés. Dans les années 30, Django Reinhardt y découvre le jazz; au début des années 50, Sidney Bechet se marie à Antibes et compose "Dans les Rues d'Antibes". Jazz-à-Juan, qui a vu défiler depuis sa création en 1960 les plus grands du jazz, en est à sa 56ème édition. Le programe complet est ICI.
Du jazz authentique au jazz fusion
La soirée du lundi 18 juillet sera entièrement dédiée à ce jazz authentique. Deux monstres sacrés du saxophone, Archie Shepp et Charles Lloyd, chacun en quartette, partageront l'affiche avec Gregory Porter, qui en transmet la tradition. Le bassiste Marcus Miller, star d'un jazz-fusion ouvert au funk, honorera, lui, le festival de sa présence pour la treizième fois le 21 juillet.La part belle aux vocalistes
Jazz-à-Juan fera aussi la part belle aux vocalistes de tous horizons: après Gregory Porter, le crooner britannique Hugh Coltman, la Canadienne Diana Krall, le Camerounais Richard Bona avec son nouveau groupe afro-cubain, la Belge Selah Sue, l'Italien Paolo Conte, l'Américaine Robin McKelle, vont défiler sur la scène de la légendaire Pinède Gould et ses pins parasols, adossée à la mer.Les classiques de Monsieur Eddy
Eddy Mitchell, quelques mois après avoir triomphé à Bercy, y chantera ses classiques le 22 juillet, accompagné par un big band.