À seulement 14 ans, Alicia Sarcinelli, qui réside à Villeneuve-Loubet, a déjà remporté trois titres de championne de France de Kick-boxing minimes. Elle vise désormais les championnats de France de boxe anglaise qui se tiendront les 7 et 8 mars prochain.
C'est par le karaté que l'histoire d'amour en Alicia et les sports de combat a débuté. À 7 ans, elle découvre cette discipline dans laquelle son père est instructeur. Elle se passionne très vite pour ce sport. Mais l'histoire d'amour sera de courte durée, explique Giani Sarcinelli, son papa :
Rapidement elle cherchait quelque chose de plus technique que le karaté, il fallait qu'elle se dépense plus alors elle s'est mise à la boxe.
Entraînements intensifs
À l'âge de 10 ans, Alicia découvre alors le Kick-boxing, une discipline sportive qui appartient au groupe des "boxes pieds-poings". Plus physique, elle convient davantage à la jeune fille. Elle confie, "je trouve que c'est une très belle discipline. C'est ma passion même si les entraînements sont très intenses".
Alicia s'entraîne en effet, deux heures chaque jour pour obtenir cette condition physique de championne. Elle est accompagnée de son papa, devenu aujourd'hui son coach : "Elle a toujours cette soif de victoire, elle gagne tous les championnats régionaux et a déjà remporté trois titres de championne de France", ajoute avec fierté son papa.
Une jeune fille ambitieuse
La jeune fille a remporté trois fois les championnats de France de Kick-boxing minimes. Motivée et pleine d’ambition comme elle se décrit, Alicia ne néglige pas pour autant son cursus scolaire, malgré les heures passées sur le ring.
Aujourd'hui en classe de 3ème, elle est une élève studieuse. Si elle rêve de pouvoir continuer dans cette discipline plus tard, Alicia garde malgré tout la tête sur les épaules. "Ma priorité à l’heure actuelle, ce sont mes études, je les privilégieraient toujours. On n’est pas à l’abri d’une blessure alors c’est difficile de se projeter".
"Un art qui nécessite le respect"
Dans la cour du collège lorsqu'elle évoque sa passion, les réactions sont partagées :
Souvent les garçons sont étonnés, mais les filles autour de moi m’encouragent. En revanche pour les professeurs à l’école c’est plus compliqué, ils voient cela comme un sport violent, regrette Alicia.
Pour la collégienne ce sport est avant tout un art qui nécessite beaucoup de "respect pour son adversaire". La prochaine échéance pour Alicia : les championnats de France de boxe anglaise. Ils se tiendront les 7 et 8 mars prochain.