En 1968, Pierre Laffitte alors à la direction de l'Ecole des Mines de Paris lance le projet de construction d'une technopole sur le plateau de Valbonne, celle de Sophia-Antipolis. Cinquante ans plus, tard, le site est devenu le plus grand complexe scientifique et technologique d'Europe.
Construire la cité de la sagesse, des sciences et des techniques, c'était le projet de Pierre Laffitte dans les années 1970. Le site, s'étendant sur 2 400 hectares et cinq communes azuréennes, avait pour objectif de réunir en un même point des entreprises et formations d'excellence ainsi que des start-ups, pour former un centre de compétitivité française dans tous les domaines, au niveau mondial.
C'est pour cela qu'on retrouve sur le siteaussi bien l'Unviversité Nice-Sophia Antipolis ou les laboratoires de l'Ecole de Mines, que des entreprises internationales comme Amadeus ou Air France.L'idée était de créer un brassage de gens de cultures différentes pour que le contact entre ces cultures provoque de la créativité, selon Pierre Laffitte.
L'idée était également de créer une autre source de dynamisme dans la région, presque uniquement dépendante du tourisme. Selon l'ex-sénateur, une crise du tourisme pouvait provoquer "30 à 40% de chômage". Idéalement située, proche de la frontière italienne et sous le soleil azuréen, la technopole avait tout pour réussir. C'est aujourd'hui chose faite à un détail près. Le créateur du pôle a en effet un seul regret : la place de la culture à Sophia Antipolis n'est pas assez grande à son goût.