La maladie de Parkinson touche environ 175 000 personnes et 25 000 sont diagnostiquées chaque année. Aujourd'hui des traitements existent. Alain Stotz a été diagnostiqué l'année dernière, il a dû changer de façon de vivre pour freiner la maladie.
Chaque année, le 11 avril marque la Journée mondiale de la maladie de Parkinson. Cette maladie du cerveau, c'est une destruction des neurones réceptifs de la dopamine. Voilà pourquoi, l'un des traitements possibles consiste à ingérer de la dopamine tous les jours :
Les médicaments font que l'on se sent mieux dans la tête donc on est plus motivé pour rester en mouvement.
Alain Stotz, malade de Parkinsonà France 3 Côte d'Azur
Il a fallu aménager les efforts (moins conduire par exemple) mais la clef de la santé reste l'activité physique. Alain marche 30 kilomètres par semaine et il ne se voit plus s'en passer.
Ça parait banal, mais ça réduit les risques d'arthrose et ça va stimuler certaines substances au sein du cerveau qui sont importantes dans le cas de maladie du cerveau comme Parkinson
Docteur Renato Colamarino, Neurologue à l'hôpital d'Antibessur le plateau de France 3 Côte d'Azur
Analyse confirmée par le Docteur Renato Colamarino, neurologue au Centre hospitalier d'Antibes-Juan les Pins qui conseille au malade (c'est valable pour tout le monde après tout) de rester actif.
Symptômes et diagnostic
Pour Alain, l'alerte a été donnée lorsqu'il s'est rendu compte qu'il jouait de moins en moins de la guitare. Sa famille et ses proches remarques qu'il marche de moins en moins bien, le diagnostic est posé : c'est Parkinson.
Parmi les symptômes possibles, on retrouve :
● Les tremblements
● L’akinésie (lenteur dans l’exécution et la coordination des mouvements.)
● L’hypertonie (forte rigidité des membres). Elle est souvent responsable d’une position penchée vers l’avant et touche l’ensemble des muscles du corps.
● Troubles du sommeil
● Anosmie
● Douleurs
● Troubles intestinaux
● Dépression
● Troubles de l’équilibre.
Parfois certains symptômes pris isolement semblent anodins, mais ils peuvent être précurseurs de Parkinson : "parfois un syndrome de jambe sans repos, de très gros cauchemars ou même un syndrome dépressif qui ne disparaît pas quelques années avant l'apparition du reste des symptômes" explique le Docteur Renato Colamarino.
Le diagnostic est clinique (il se base sur l'observation des symptômes) et peut-être compléter en cas de symptômes atypiques. Ainsi, le neurologue peut identifier autre chose comme un "tremblement essentiel" qui n'est pas un Parkinson (maladie bénigne) et qui se traite autrement.
La médecine et la recherche évoluent pour trouver des traitements plus adaptés et tenter de trouver comment soigner la cause de la dégénérescence.