Cagnes-sur-Mer : Le cri d’alarme d’un médecin pour sauver son patient

René Esteve lutte contre un cancer de la vessie depuis 3 ans. Le seul traitement qui pourrait le soigner coute 5000 euros l’injection et n’est pas remboursé. Un scénario kafkaïen qui pourrait coûter la vie de ce patient cagnois.

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Le seul traitement qui pourrait soigner René Esteve, c’est le Pembrolizumab.
Mais il n’est pas remboursé, et c’est la clinique devrait le lui administrer à ses frais. Une solution inenvisageable tout simplement car une injection coûte 5000 euros.
Pour le soigner, je ne peux même pas utiliser la chimio, Monsieur Esteve souffrant d’une autre pathologie nous explique le Docteur Jérôme Barrière, oncologue à la clinique Saint Jean de Cagnes-Sur-Mer.

Un traitement bien trop onéreux comme il le dit à l'équipe de France 2 venue faire un reportage:
En 2018 pourtant, la HAS, la haute autorité de santé, concluait qu’il n’est pas envisageable de se passer du Pembrolizumab dans ce type de situation.

Le laboratoire MSD qui le commercialise affirme qu’un accord de prix a été signé avec les autorités mais que pour des raisons administratives, le financement dans cette indication n’est toujours pas publié.

Des enjeux financiers seraient-ils au cœur de cette non prise en charge ?
Un mur administratif qui parait en tout cas infranchissable.

Mais mon patient n’a pas le temps martèle son médecin.

Je n’ai pas de traitement depuis 2 moi et je suis très fatigué confie René Esteve à Audrey Richier, journaliste pour France 2. J’ai même écrit au ministère de la Santé, pour qu’ils interviennent rapidement.

L'interview dans son intégralité de cet homme très fatigué et très ému et de sa compagne Jacqueline Marchand
 

Interview_dans_son_integralite_de_Rene_Esteve_et_de_sa_compagne_realisee_par_France_2

Le dernier recours
Depuis quelques jours, le Docteur Jérôme Barrière et son patient tentent de sensibiliser la grand public par le biais de réseaux sociaux ou de la presse.

Le reportage diffusé hier sur France 2 Dans l'Oeil du 20 heures :
Le seul traitement pour soigner son cancer n'est pas remboursé

 
Heureux dénouement : René Estève sera finalement soigné
L'imbroglio administratif  auquel était confronté René Estève a pris fin : il va pouvoir recevoir son traitement. 

L'Assurance-Maladie ne rembourse toujours pas le pembrolizumab, médicament indiqué dans les cas de cancer de la vessie métastasés, comme celui qui afflige René Estève, mais la polyclinique Saint-Jean, à Cagnes sur-mer, a annoncé mercredi 12 juin qu'elle décidait d'assumer le coût du traîtement, qui devrait s'élever à environ 70 000 euros pour un an de soins.

Le Laurentin ne bénéficiait plus  mondre traitement depuis deux mois. Demain, il recevra la première injection de pembrolizumad.

 
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