Le navire avait été découvert en 2017 au large des Îles de Lérins. À son bord des amphores, traces du passé qui devaient permettre aux archéologues de mieux connaître l'histoire. Un trésor, qui a également attiré des convoitises.
Une "opération structurée de pillage", c'est en ces mots que le DRASSM (Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines) dénonce les vols d'amphores.
La victime : l'épave Fort Royal 1, datant du 2e siècle avant notre ère. Situé sous l'eau, au nord de l'Ile Sainte-Marguerite, le navire avait été découvert en 2017.
Traces du passé
À son bord, se trouvent des amphores gréco-italiques, qui contenaient du vin de la côte tyrrhénienne. Un véritable trésor pour les archéologues :"les épaves bien conservées de cette période sont particulièrement rares", précise le DRASSM.
Une rareté qui de nombreux siècles plus tard a attiré les convoitises des pilleurs.
Vols au présent
La découverte du pillage, en cours, a été faite par l'équipe de chercheurs venue étudier le site. Des outils ont été trouvés sur place et des amphores avaient déjà été emmenées. "Les pertes d'information scientifique et historique sont probablement majeures", alerte le DRASSM.
Sauvetage d'urgence
Une enquête est donc en cours, confiée à la gendarmerie maritime de Marseille. La zone est désormais interdite au mouillage et à la navigation.
La DRASSM indique également déployer sur place ses équipes scientifiques pour assurer la conservation de l'épave et de son précieux chargement.