La 4e semaine du cinéma positif a lieu du 13 au 23 mai à Cannes, mais qu'est-ce que positif veut dire ? Nous avons posé la question à l'un des parrains de cette édition, Franck Dubosc.
Des longs métrages et des documentaires sont en compétition pour cette quatrième édition de la semaine du cinéma positif.
Trois catégories :
- Fiction
- Documentaire
- Premier film
Qu'est-ce le cinéma positif ?
L'expression "cinéma positif" a une signification plus complexe qu'il n'y parait. Positif ne veut pas forcément dire joyeux comme l'explique l'un des parrains de cette édition, l'acteur français Franck Dubosc dans cette vidéo :
Franck Dubosc était présent au marché Forville de Cannes lors d'une projection de son film "Tout le monde debout". Il a voulu passer un message d'espoir et de courage à travers ce film qu'il a réalisé et dans lequel il joue.
"On peut être positif de différentes manières, en dénonçant quelque chose à partir du moment où ça ne nous fait pas reculer" selon Franck Dubosc.
Pour l'acteur et réalisateur, un film qui parle d'un naufrage de bateau de migrants peut aussi être du cinéma positif, même si le sujet est tragique et si le film se termine mal.
Fondation positive
A l'origine de cette semaine du cinéma positif, il y a la fondation positive planet créée par l'économiste, écrivain et haut fonctionnaire français Jacques Attali.
Le but de cette fondation est de "promouvoir la croissance et lutter contre la pauvreté " selon son site internet.
La bande-annonce de la semaine du cinéma positif 2019 :
Selon Jacques Attali, dans une chronique publiée sur le site slate.fr dont il est l'un des cofondateurs, "l'art n'est pas seulement la recherche de l'émotion, et rien n'est plus beau que d'être utile".
Films et documentaires en compétition
Longs métrages de fiction:- BlacKkKlansman, de Spike Lee (USA)
- Damien veut changer le monde, de Xavier de Choudens (France)
- Dilili à Paris, film d’animation de Michel Ocelot (France, Belgique, Allemagne)
- Grâce à Dieu, François Ozon (France)
- Green Book : sur les routes du sud, de Peter Farrelly (USA)
- La permission, de Soheil Beiraghi (Iran)
- Le Grand Bain, de Gilles Lellouche (France)
- Les filles du soleil, de Eva Husson (France)
- Les Invisibles, de Louis-Julien Petit (France)
- On the Basis of Sex (Une femme d’exception), de Mimi Leder (USA)
- Pupille, de Jeanne Herry (France, Belgique)
- Woman at War, de Benedikt Erlingsson (Islande, France, Ukraine)
- Roma, de Alfonso Cuaron (Mexique, USA)
Longs métrages documentaires :
- De chaque instant, de Nicolas Philibert (France)
- El Silencio de los otros, de Robert Bahar & Almudena Carracedo (USA, Espagne)
- Free Lunch Society (Jour de paye ! vers un revenu universel), de Christian Tod (Autriche, Allemagne)
- Libre, de Michel Toesca (France)
- Lindy Lou, jurée n°2, de Florent Vassault (France)
- RBG, de Betsy West & Julie Cohen (USA)
- Social Business, de Amirul Arham (France, Bangladesh)
- The State against Nelson Mandela and the others (Le procès contre Mandela et les autres), de Nicolas Champeaux & Gilles Porte (France)
- Un village dans le vent, de Jean-Louis Gonterre (France)
- Viaje a los Pueblos Fumigados (Le grain et l’ivraie), de Fernando E. Solanas (Argentine)
- J’veux du soleil, de François Ruffin et Gilles Perret (France)
Premier long métrage de fiction ou documentaire :
- Brainious (Le cerveau des enfants), de Stéphanie Brillant (France, USA)
- Chris the Swiss, de Anja Kofmel (Suisse, Croate, Allemand, Finlandais)
- Debout, de Stephane Haskell (France)
- Free Speech, Parler sans peur, de Tarquin Ramsay (Angleterre, Allemagne)
- Girl, de Lukas Dhont (Belgique)
- L’autre Rio, de Emilie B. Guérette (Québec, Canada)
- Les chatouilles, de Andréa Bescond & Eric Metayer (France)
- Les drapeaux de papier, de Nathan Ambrosioni (France)
- Religieuses abusées, l’autre scandale de l’Eglise, de Elisabeth Drevillon, Marie-Pierre Raimbault & Eric Quintin (France)
- Sofia, de Meryem Benm’Barek (France, Qatar, Maroc)
- The boy who harnessed the wind, de Chiwetel Ejiofor (Angleterre, USA, France, Malawi)
- The Breadwinner (Parvana, une enfance en Afghanistan), film d’animation de Nora Twomey (Canada, Irlande, Luxembourg)